Equipe nationale: Un feu d’artifice en guise de final pour les Verts

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Mission accomplie pour les Verts. Dans un groupe largement à sa portée, la bande de Petkovic n’a eu aucune peine à valider son ticket pour la phase finale de la CAN 2025 au Maroc. Un parcours presque parfait, n’ayant concédé qu’un seul match nul, qui s’est terminé en apothéose, comme on pouvait l’espérer, face à une équipe du Liberia résignée (5 – 1) ne pouvant pas rivaliser, même si elle était la première à ouvrir le score.

On s’attendait à une victoire probante de l’EN, Mahrez et ses camarades l’ont fait. Un feu d’artifice en guise de bouquet final. Cela dit, si les résultats ont été à la hauteur, la manière, en revanche, n’a pas été toujours au rendez-vous durant ces éliminatoires. Normal pour une équipe en reconstruction et surtout traumatisée par son fiasco à la dernière CAN en Côte d’Ivoire. Le nouveau staff technique qui découvre l’Afrique, il faut lui accorder le temps nécessaire pour sortir des bois. En attendant, il se débrouille plutôt bien avec un bilan largement en sa faveur. En effet, depuis qu’il a pris en mains l’équipe nationale, Vladimir Petkovic n’a perdu qu’un seul match tout en étant encore invaincu à l’extérieur. Grâce aux résultats enregistrés durant cet automne, les Verts passeront l’hiver au chaud tout en ayant une pensée au printemps, date de la reprise des éliminatoires du Mondial 2026. En dépit d’un effectif chaque fois renouvelé, il a su s’adapter pour en tirer le maximum de ses joueurs. Ces derniers commencent d’ailleurs à adhérer à sa politique et à sa vision du jeu. A l’image du capitaine Riyad Mahrez, hésitant et récalcitrant à retourner en sélection suite au départ de son pote Djamel Belmadi, mais qui semble revenir à de meilleurs sentiments au point de retrouver le plaisir de jouer à nouveau en équipe nationale. D’ailleurs son nouvel objectif est désormais de disputer la Coupe du monde. C’est du moins ce qu’il a déclaré après le match contre le Liberia au cours duquel il a retrouvé le chemin des filets après une longue période de disette. Ce dernier rendez-vous de l’année civile sera marqué d’une pierre blanche. Pour une première à Tizi-Ouzou, ce fut une totale réussite. Une ambiance formidable et un stade merveilleux qui ont impressionné tout le monde particulièrement le coach national épaté. « Ce stade est merveilleux. L’ambiance que nous avons vécue est unique et incomparable. Nous avons eu la chance de jouer dans des stades pleins chaque fois que nous étions à domicile », a-t-il fait remarquer. On ne sera pas étonné s’il décide d’y revenir un jour et plutôt qu’on le pense. Est-ce à dire que le stade Hocine-Ait Ahmed sera le nouveau fief des Verts ? On n’ira pas jusque-là, mais il s’impose comme une destination incontournable. Il fera concurrence à Oran, Baraki, Constantine ou encore Annaba, en attendant pourquoi pas la réhabilitation du stade du 5-Juillet. En matière d’infrastructures, les Verts ont désormais l’embarras du choix. Tout comme l’entraîneur dispose d’un éventail de joueurs de plus en plus large dans lequel il peut puiser indéfiniment. « Ce sera difficile de faire le choix des 23 s’ils continuent tous de jouer ainsi », a-t-il reconnu en conférence de presse d’après-match face au Liberia. Il faut dire que les revenants Chaïbi et Abdelli ont marqué des points, alors que Gouiri s’impose de plus en plus comme une pièce maîtresse en attaque. Tout comme d’ailleurs Amoura, sans oublier les petites perles Maza, Bouanani et Chiakha qui constituent à coup sûr l’avenir de la sélection. Mais le coach pense avoir trouvé le bon équilibre dans l’équipe en conservant un noyau solide « tout en ajoutant de nouvelles options », ajoute-t-il. Il reste néanmoins des choses à améliorer pour atteindre le niveau escompté, notamment le manque de réalisme devant les buts adverses. En ce qui concerne le compartiment défensif, il est en constante progression, puisqu’il n’a encaissé que deux buts au cours des éliminatoires de la CAN pour 16 buts inscrits. Reste à connaître sa réaction face à de grosses cylindrées du Continent. C’est à l’image de toute l’équipe qui a besoin de se mesurer à des cadors pour pouvoir se jauger et situer son niveau. Pour Petkovic, l’essentiel en cette période à venir est que les joueurs accumulent du temps de jeu pour rester compétitifs. Il a besoin d’un groupe affûté au mois de mars prochain pour reprendre les éliminatoires de la Coupe du monde avec le même état d’esprit.

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