Le prochain rendez-vous de la sélection nationale est fixé pour le mois de mars de l’année prochaine avec la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Soit quatre mois de répit pour le coach et son staff au cours desquels il aura largement le temps de peaufiner son projet.
Un projet qui commence à prendre forme et dont les prémices augurent d’un avenir radieux pour les Verts. Même si tout n’a pas été parfait jusque-là, loin s’en faut, l’équipe nationale a assuré notamment lors des éliminatoires de la CAN 2025 où elle est restée invaincue réalisant au passage un bilan flatteur de cinq victoires pour un match nul. Elle a inscrit la bagatelle de 16 buts, soit une moyenne de 2.66 par rencontre. Sa défense s’est montrée plutôt solide avec seulement deux buts encaissés, en dépit des critiques plus ou moins objectives qu’elle a pu recevoir tout au long de ces éliminatoires. Le coach a dû aussi changer constamment son groupe en raison de la défection de certains cadres pour cause de blessures ou autres. Cela n’a pas déteint sur le rendement de l’équipe qui est resté régulier et constant. Il faut dire que le groupe a gagné beaucoup en solidité et en maturité notamment à l’extérieur. C’est un constat encourageant, même si ses adversaires ne sont pas référencés comme des terreurs au niveau continental. N’empêche, les Verts ont fait honneur à leur réputation en faisant respecter la hiérarchie. Ils ont survolé leur poule compostant très tôt leur billet pour la prochaine CAN au Maroc. Ce n’est pas le cas de tous les ténors africains dont certains ont dû attendre les dernières journées pour se qualifier, alors que le Ghana est resté en carafe en étant la plus grande victime de ces éliminatoires. C’est la première fois depuis vingt ans que les Blacks Stars ne se qualifient pas à la phase finale de la CAN. C’est assez rare pour être souligné. Au-delà de la qualification des Verts, les satisfactions sont nombreuses. Ainsi, la bande de Petkovic a su gérer convenablement la période de transition en tournant définitivement la page Belmadi. La prochaine étape sera de franchir un nouveau cap en étant plus aguerri, plus homogène et surtout plus efficace. Il lui reste encore beaucoup de travail à accomplir avant de pouvoir rivaliser au plus haut niveau, mais elle est sur le bon chemin. Pour ce faire, elle peut compter sur un effectif assez riche appelé à se renforcer davantage dans les mois à venir. Ce n’est pas un hasard si l’Algérie inspire de la jalousie à ses rivaux. La dernière sortie maladroite du coach tunisien en est la parfaite illustration. Ses concurrents sont conscients que l’équipe d’Algérie est en train de prendre une nouvelle dimension et craignent qu’elle retrouve rapidement le sommet de la hiérarchie. Elle en a les moyens humains et matériels pour le réaliser. Pour le coach, cette longue période de trêve sera consacrée en principe à la réflexion ou comment améliorer le groupe dans tous les compartiments y compris sur le plan technico-tactique. Petkovic a eu le temps de s’installer et de bien connaître ses joueurs, il y a désormais matière à travailler pour en tirer un maximum de satisfaction. La balle est dans son camp…
