Les Verts sont vite entrés dans le vif du sujet avec deux séances d’entraînement au menu d’hier à Lomé. Il est vrai qu’il n’y a pas de temps à perdre si on veut être prêt pour la CAN.
Mais l’appréhension du coach en ce moment, ce sont d’éventuelles blessures qui viendraient décimer son groupe. D’autant qu’il a déjà perdu Gouiri avant même le déplacement au Togo. Hier, il y a eu quelques craintes pour M’Bolhi qui n’a pas pris part à la première séance, mais plus de peur que de mal pour le gardien charismatique de l’équipe nationale. « M’bolhi s’est plaint de quelques douleurs, mais rien de grave pour lui », a rassuré le chargé de communication de la FAF, Salah Bey Aboud qui s’est montré par ailleurs satisfait des conditions de stage au Togo. « On est arrivés (lundi, ndlr) à Lomé et, pour le moment, tout se déroule à merveille. On ne manque de rien à notre lieu d’hébergement et les joueurs s’entraînent sur une très bonne pelouse. Je pense que la FAF a fait le bon choix en optant pour ce pays », a-t-il déclaré.A Lomé, il s’agit surtout de mettre en place le plan de jeu des Verts en prévision de la CAN. Le travail se basera donc sur le volet technico-tactique, mais aussi sur la récupération. Les deux matchs de préparation contre le Togo le 5 et face au Burundi le 9 janvier seront en quelque sorte une répétition avant d’entamer la compétition officielle le 15 du même mois devant l’Angola au stade de la Paix à Bouaké (21h00). Un match que ratera malheureusement Amoura pour cause de suspension. Ayant écopé de son troisième carton jaune face à la Tanzanie, l’attaquant le plus en forme de la sélection actuellement ne pourra pas prendre part à la première rencontre des Verts à la CAN. A moins que le CAF ne décide de remettre les compteurs à zéro. Ce qui n’est pas à écarter. En tout cas, on s’attend à ce que Amoura soit l’une des attractions de l’équipe nationale en Côte d’Ivoire. S’il continue sur sa lancée, il sera un danger constant pour ses adversaires. Belmadi tient en lui un atout majeur pour faire la différence.Il faut dire que tout le groupe est concentré et motivé à l’approche du rendez-vous africain. Tout le monde est heureux de faire partie des 25 élus peu importe qui sera titulaire ou non, car chacun veut contribuer à sa façon à la réussite de l’équipe. « Peu importe si je joue d’entrée ou pas en Côte d’Ivoire. Le plus important est que je contribue au succès des Verts. Que ce soit moi ou un autre coéquipier qui joue, tout le monde a le même objectif », a souligné Belaili à son arrivée au Togo. En effet, le plus important dans ce genre de compétitions, c’est l’état d’esprit du groupe. Souvent il fait la différence devant l’adversité. Si tout le monde tire dans le même sens, il y a de fortes chances pour que les Verts fassent une grande compétition en Côte d’Ivoire. Avec un effectif aussi riche, l’équipe nationale est bien armée pour réussir sa CAN.
Ali Nezlioui