Equipe nationale: Carlos Queiroz tient le bon bout pour le moment

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Le feuilleton de l’équipe nationale se poursuit en catimini donnant libre cours aux spéculations et autres conjectures dont la véracité laisse souvent à désirer.

Mais une chose est sûre, Djamel Belmadi ne veut pas sortir du casting prolongeant le suspense. Aux dernières nouvelles, il réclame l’ensemble de son dû, à savoir 35 mois de salaires, puisque son contrat court jusqu’ en 2026. Une somme colossale en somme qui avoisine les 7 millions d’euros.   Pendant ce temps, le comité ad hoc continue à éplucher la liste des prétendants. Saâdane et consorts auraient réduit la fameuse liste à trois noms, comme le souhaitait le président de la FAF et un nom se dégage plus que les autres, celui du technicien portugais Carlos Queiroz. Point de Vahid Halilhodzic, longtemps cité comme le grand favori pour succéder à Belmadi. Il semble que sa brouille avec Raouraoua avant de quitter les Verts, juste après le Mondial brésilien, a joué en sa défaveur. Il est devenu persona non grata pour les dirigeants de la FAF et pour son président, Walid Sadi, un fidèle compagnon de Mohamed Raouraoua et ayant fait partie de son équipe, faut-il le rappeler. La venue du technicien lusitanien ne saurait tarder d’après plusieurs sources, elle serait même éminente. De son côté, il serait ravi de diriger une grosse écurie africaine. Ce sera une nouvelle expérience pour lui. La troisième en Afrique après avoir entraîné l’Afrique du Sud et l’Egypte. Carlos Queiroz a également été entre autres le sélectionneur de l’Iran, les Emirats arabes unis, la Colombie et de son pays le Portugal. Sa carte de visite est bien remplie, même si son parcours de coach est fait de plus de bas que de haut. Il a surtout réussi avec les petites catégories du Portugal au début de sa carrière d’entraîneur. Au niveau des clubs, il est à souligner son passage éphémère et raté au Real Madrid en 2003 -2004. Queiroz était également connu en tant qu’adjoint de Sir Alex Ferguson à Manchester United, avec lequel il a remporté la Ligue des champions en 2003. Queiroz, (71 ans), qui a roulé sa bosse sur tous les continents serait-il le bon choix pour emmener les Verts au Mondial 2026 ? Pour le moment, c’est lui qui tient la corde. Reste à savoir pourquoi il a quitté la sélection du Qatar au moins de décembre dernier, à cinq semaines du début de la Coupe d’Asie des nations. Les deux parties se sont séparées « d’un commun accord », sans s’étaler sur les véritables raisons du divorce qui ne serait pas d’ordre technique.Le recrutement d’un coach, à fortiori d’une sélection, comporte inévitablement des risques, celui de Queiroz ne déroge pas à la règle. Mais il faut dire que sa carte de visite étoffée plaide pour lui, d’autant que ses exigences financières ne sont pas hors de portée de la FAF. Il va bien falloir en choisir un, car le temps presse. On attend désormais la confirmation de la Fédération…

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