Si la corruption restera comme l’emblème du régime de Bouteflika, les niveaux qu’elle atteint au fil des années sont loin d’être soupçonnés, tellement elle est « flagrante », « organisée » et « systématique »,
selon les mots employés dimanche par le ministre de la justice pour qui « la corruption a souillé l’image de l’administration algérienne et de ses fonctionnaires » « Chaque jours, les organes d’information sur une rapine organisée contre les moyens de l’Etat, montant ainsi que la corruption ne se limite pas seulement au transfert de l’argent public par le moyen des passe-droits, le détournement , l’enrichissement illicite, mis s’est étendue pour r porter atteinte aux bien publics, à la faveurs de décisions arbitraires , prises par l’Administration , avec la complicité des hauts responsables et des fonctionnaires »,a –t-il déclaré lors de l’installation de Farida Benyahia comme présidente du Conseil d’Etat. Face à une telle situation, ajoute le ministre « la Justice se trouve à la croisée des chemins, étant sous les regards des autorités et de la société qui attend d’elle beaucoup pour rétablir l’autorité de l’Etat et cristalliser les droits des citoyens »Et d’ajouter sur le même registre que « la Justice est appelée à assumer pleinement son rôle la lutte contre les différentes formes du crime, notamment la corruption , à travers une application juste et rigoureuse de la loi, afin de rétablir l’autorité de l’Etat bafouée par une justice aux ordres.