EN Zetchi: « Le choix d’Alcaraz n’est pas judicieux »

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Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi a affirmé dimanche qu’il ne quitterait pas son poste et qu’il mènera son mandat à terme, estimant qu’il est injuste de lui demander de présenter son bilan six (6) mois après sa nomination.

L’invité de l’émission « Studio Foot » sur Echorouk News, Zetchi a affirmé que: « Je ne démissionne pas et ce qui se dit ne repose sur rien ». « Il est illogique de demander un bilan ou d’évaluer mon travail après six mois de ma nomination car le fruit de mon travail et de ma stratégie sera connu prochainement », a-t-il répondu à ceux qui lui demandent des comptes. S’agissant du coach national, Lucas Alcaraz, le président de la FAF a avoué pour la première fois que: « Le choix du technicien espagnol, Lucas Alcaraz n’est pas judicieux car les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes », affirmant à cet égard que le bureau fédéral (BF) tranchera du sort du coach après le match Algérie-Nigeria qui aura lieu en novembre prochain. Par ailleurs, il s’est montré plutôt optimiste quant à la résiliation du contrat d’Alcaraz à l’amiable si le BF le décide, ajoutant que le coach ne fait pas l’unanimité chez les Algériens. En outre, le premier responsable de l’instance fédérale algérienne a exprimé son regret quant aux multiples changements opérés à la tête du staff technique des Verts. « Si le BF décide le départ d’Alcaraz, cela ne servira pas la stabilité que nous souhaitions, ni les affaires de l’équipe nationale », a-t-il indiqué, affirmant que le coach national assume une grande partie de la responsabilité des défaites de l’équipe nationale, tout comme les joueurs. Interrogé sur sa relation avec le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Zetchi a avoué qu’elle n’était pas totalement claire, affirmant n’avoir aucun problème personnel avec Kerbadj. Sur la révolution qu’il a promis de mener dans le football national, il dira: « Concrètement, ce n’est pas facile de la réaliser parce qu’il va falloir la conjugaison des efforts de tous », ajoutant avoir hérité d’une situation catastrophique d’où il fallait remettre les choses d’aplomb.