Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a été distingué à l’occasion de la tenue de la première assemblée générale de l’Afripol à Alger et ce, en reconnaissance à ses efforts et à son engagement en faveur de ce mécanisme et de sa concrétisation.
Cette distinction symbolique a été reçue en son nom par le Premier, Abdelmalek Sellal qui a présidé, au nom du chef de l’Etat, à l’ouverture des travaux de cette assemblée.
Le Premier ministre a indiqué à l’ouverture de ces travaux que la décision des dirigeants africains de désigner le président Abdelaziz Bouteflika en tant que coordinateur africain pour la lutte antiterroriste est un « nouvel éloge » de l’expérience de l’Algérie et de son action dans la résolution des conflits, ajoutant que le chef de l’Etat « est un homme qui a voué sa vie à l’indépendance et à l’unité du continent, en tant que coordinateur africain pour la lutte antiterroriste.
M. Sellal a rappelé que l’Algérie a été aux premiers rangs de la lutte contre le terrorisme et les différentes formes de criminalité qui lui sont consubstantielles. « Elle y a consenti des efforts immenses et a eu un rôle déterminant pour privilégier le traitement à la racine des crises en enlevant aux terroristes les alibis religieux ou ethniques, en asséchant les sources de financements et en affrontant les matrices nourricières de la radicalisation tant au plan académique que politique ou médiatique », a-t-il précisé.
Il a observé que la lutte contre le terrorisme et le crime organisé « doit être un effort continu et rigoureux, obligatoirement accompagné d’un grand travail de traitement des causes originelles, telles que l’ignorance et la non satisfaction des besoins sociaux ».
L’importance de la mise en œuvre de « politiques sincères de réconciliation nationale pour rassembler les peuples et éloigner les haines et les rancœurs » ne doit pas être omise, a-t-il ajouté, relevant que c’est une « expérience réussie similaire » qu’a connue l’Algérie et qui lui permet de jouir depuis des années de la paix et de la stabilité. La lutte contre le terrorisme et les différentes formes de criminalité « impose l’action commune » entre les services internationaux de sécurité et un « engagement franc » de la communauté internationale, a préconisé le Premier ministre, assurant qu’il s’agit d’un « péril planétaire et d’une menace organisée et multiformes pour notre sécurité qui impose l’action commune, la coordination et la coopération entre les services internationaux de sécurité, ainsi que l’engagement franc de la communauté internationale dans cet effort de lutte ».
Pour le Premier ministre, il devient, dès lors, « impératif et urgent de renforcer les capacités opérationnelles et techniques des services africains de police en développant les manuels, en créant des centres d’excellence en matière de formation et d’enquête judiciaire et en généralisant les pratiques innovantes et l’échange d’informations et d’expériences ».
Mettant en exergue que l’Algérie a été « aux premiers rangs de la lutte contre le terrorisme et les différentes formes de criminalité qui lui sont consubstantielles », il a rappelé qu’elle a consenti, dans ce cadre, « des efforts immenses et a eu un rôle déterminant pour privilégier le traitement à la racine des crises en enlevant aux terroristes les alibis religieux ou ethniques, en asséchant les sources de financements et en affrontant les matrices nourricières de la radicalisation, tant au plan académique que politique ou médiatique ».
M. Sellal a observé que la lutte contre le terrorisme et le crime organisé « doit être un effort continu et rigoureux, obligatoirement accompagné d’un grand travail de traitement des causes originelles, telles que l’ignorance et la non satisfaction des besoins sociaux ». L’importance de la mise en œuvre de « politiques sincères de réconciliation nationale pour rassembler les peuples et éloigner les haines et les rancœurs » ne doit pas être omise, a-t-il ajouté, relevant que c’est une « expérience réussie similaire » qu’a connue l’Algérie et qui lui permet de jouir depuis des années de la paix et de la stabilité.
M. Sellal a indiqué que l’Algérie « apprécie à leur juste valeur » les efforts et les initiatives prises au niveau international et continental par les pays membres d’Afripol, comme elle « salue l’esprit de solidarité et de fraternité » qui règne au sein de cette organisation, formulant le voeu que les résultats de sa 1ère assemblée générale contribuent à rendre « effective » son action dans tous les Etats du continent, « confortant ainsi la coopération policière africaine et la paix dans le monde ».
Le Premier ministre a estimé que cette rencontre « témoigne de l’engagement et de la détermination des gouvernements et des services de police africains à consacrer la coopération sécuritaire et à affronter les défis qui se dressent devant nous, notamment le crime transnational et le terrorisme ». Il a rappelé, à cet égard, que l’Union africaine a été bâtie pour réaliser les objectifs de paix, d’union et de prospérité pour tous les peuples africains. Ces objectifs, a-t-il dit, « ne peuvent être atteints sans la garantie de la sécurité et de la stabilité, l’instauration de l’Etat de droit, l’application des principes de bonne gouvernance et la réunion des conditions du développement durable dans nos pays ».
Au début de son intervention, M. Sellal a transmis aux participants les salutations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ses vœux de succès et de réussite aux travaux de la 1ère assemblée générale d’Afripol.
Afripol est une organisation de coopération policière africaine visant à améliorer l’efficacité des services de police africaine à travers l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le crime transnational et le terrorisme.
Ce mécanisme se veut une valeur ajoutée à la coopération policière régionale et internationale et une alliance stratégique face aux menaces internationales qui pèsent sur un environnement en constante évolution.
L’idée de la création d’Afripol a été lancée lors de la 22e conférence régionale africaine de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) tenue en septembre 2013 à Oran en présence de 41 chefs de police africaine qui l’ont adoptée à l’unanimité.
L’initiative a été appuyée en marge de la 82e Assemblée générale d’Interpol tenue du 21 au 24 octobre à Carthagène (Colombie). La conférence africaine des directeurs et inspecteurs généraux africains de la police sur Afripol qui s’est tenue en février 2014 à Alger a permis la cristallisation du projet par l’adoption à l’unanimité du document de principe et de la déclaration d’Alger.
L’Algérie avait abrité en décembre 2015 la conférence des chefs de police africains pour parachever l’activation des textes juridiques de cette instance. Les chefs de police et de sécurité arabes ont adopté à l’unanimité l’initiative d’Alger pour la création d’Afripol.