Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Tahar Hadjar a souligné dimanche à Mostaganem la nécessité de promouvoir en Algérie l’enseignement des mathématiques au colloque international de l’enseignement des mathématiques .Placé sous le thème : « Mathématiques et vivre ensemble ». La rencontre enregistre la présence de cinquante d’experts venus de 25 pays à ce rendez-vous et la participation de 110 inspecteurs du secteur de l’éducation nationale.
Intervenant en ouverture du 70ème congrès de la Commission internationale pour l’étude et l’amélioration de l’enseignement des mathématiques, le ministre a insisté sur le « développement des méthodes d’enseignement des mathématique et l’encouragement des étudiants à opter pour cette science fondamentale ». Une cinquante d’experts venus de 25 pays participent à ce rendez-vous scientifique abrité par l’université Abdelhamid Benbadis de Mostaganem. Dans ce contexte, M. Hadjar a rappelé que son département a permis aux bacheliers de la série mathématiques d’accéder à toutes les branches et spécialités universitaires. « Nous oeuvrons à revoir les méthodes d’orientation des étudiants afin de les encourager à opter pour cette science », a-t-il indiqué. « Nous déployons également des efforts pour assurer une formation adéquate et de qualité aux formateurs, au niveau des universités du pays et des écoles supérieures des enseignants en assurant les méthodes et les moyens pédagogiques les plus modernes », a encore assuré le ministre. Pour sa part, Cheikh Khaled Bentounès, président de l’Association internationale soufie Alawia (AISA), initiatrice de cette manifestation, a affirmé que ce colloque est une occasion idoine pour tisser et renforcer les relations entre les différents pays du monde, mutualiser les capacités et les énergies de chaque pays afin d’échanger les connaissances et les expériences dans le but de développer la société de demain, celle du vivre ensemble dans la paix. « Ce colloque nous interpelle à soulever la question de la relation des mathématiques avec le vivre ensemble, surtout que cette science est présente dans tous les domaines et organise notre vie sans qu’on s’en rende compte », a-t-il précisé, estimant que « le défi de cette rencontre est d’initier une méthodologie de la vie, une vision d’unificatrice d’une pédagogie, basée sur le modèle du vivre et travailler ensemble ». Les participants ont appelé, lors de cette rencontre, « à porter l’idée de la paix et de l’espoir et la diffuser à une large échelle dans les universités et dans tous les pays afin d’initier et d’impulser une nouvelle dynamique du vivre ensemble qui se développe de jour en jour ». Ce congrès international, organisé pour la première fois hors du continent européen, s’inscrit dans le cadre des festivités de l’Algérie marquant la journée mondiale du vivre ensemble (16 mai). Placée sous le thème : « Mathématiques et vivre ensemble ». La rencontre enregistre la participation de 110 inspecteurs du secteur de l’éducation nationale. Plusieurs thématiques seront abordées lors de ce congrès comme « Mathématiques et vivre ensemble », « Mathématiques et développement durable », « Les mathématiques et les autres sciences », « Mathématiques transfrontières ». La CIEAEM travaille, depuis sa création, à améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage des mathématiques, sujet qui interpelle les responsables du secteur confrontés à un « inquiétant décrochage » des élèves en ce qui concerne les mathématiques. Les organisateurs soulignent que les participants mettront en exergue, lors de ce congrès, l’apport des savants musulmans au développement des mathématiques au 9ème siècle de l’ère chrétienne dans les domaines de l’algèbre, de la géométrie, des algorithmes et de la conception des chiffres, fondements du développement scientifique et technologique actuel.
A.S