Didier Deschamps a dévoilé, hier la liste des joueurs retenus pour le prochain rassemblement de l’équipe de France. Parmi les principales surprises figure la convocation de Maghnes Akliouche, appelé pour la première fois chez les A.
Le milieu offensif de l’AS Monaco, en grande forme depuis plusieurs mois, rejoint ainsi le groupe des Bleus pour affronter l’Ukraine le 5 septembre à Wroclaw, puis l’Islande le 9 septembre au Parc des Princes, dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Âgé de 23 ans, Akliouche confirme ainsi son choix de carrière internationale, après plusieurs années de suspense. Comme Rayan Cherki lors du précédent rassemblement, Akliouche tire un trait définitif sur une éventuelle carrière internationale avec l’Algérie. Né en France de parents algériens, son profil avait séduit la Fédération algérienne, qui espérait le convaincre de revêtir le maillot des Fennecs. L’appel de Deschamps a dissipé toutes les incertitudes : son avenir s’écrira bien en Bleu. Cette décision s’inscrit dans un contexte particulier. À dix mois de la Coupe du Monde aux États-Unis, au Canada et au Mexique, le sélectionneur multiplie les ajustements pour bâtir un groupe compétitif. L’arrivée d’Akliouche, capable d’évoluer entre les lignes et d’apporter de la créativité, offre une option supplémentaire dans un secteur offensif déjà riche, aux côtés de Mbappé, Dembélé, Barcola ou encore Cherki. Pour l’Algérie, la perte est lourde. Après Cherki, c’est une nouvelle pépite formée en France qui échappe aux Verts.






