EN: Les Verts ne comptent pas changer de domiciliation

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S’il y avait encore quelques doutes sur le lieu du match retour opposant les Verts au Cameroun et comptant pour le dernier tour qualificatif au Mondial, ils ont été levés, ce mardi, par la FAF. Il se déroulera le 29 mars prochain, sans surprise, à Mustapha-Tchaker, le stade fétiche de l’équipe nationale qui lui a toujours porté chance.

L’enceinte de Blida vient en effet d’être dotée de la technologie de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage), comme l’a annoncé la FAF sur son site officiel. «Faisant suite à la décision de la CAF d’introduire la technologie de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) lors des matchs barrages qualificatifs pour la Coupe du Monde de la FIFA – Qatar 2022, prévus en mars prochain, le stade Mustapha-Tchaker de Blida se dote de cette technologie en prévision de la rencontre retour entre la sélection nationale et le Cameroun», a écrit la FAF dans un communiqué rendu public ce mardi. Quant au match aller, il devrait se dérouler au stade Olembe à Yaoundé le 23 mars prochain, soit une semaine avant la manche retour. Si les Algériens sont invaincus à  Mustapha-Tchaker, les Camerounais restent aussi sur une série de 49 rencontres sans défaite à domicile. Les Lions indomptables sont intraitables chez eux. Une réputation pas du tout usurpée, mais cela ne veut aucunement signifier qu’ils sont imbattables. Toutes les séries ont une fin, celle du Cameroun pourrait s’arrêter contre l’Algérie. Comme les Verts peuvent aussi s’incliner à Blida pour la première fois à l’occasion de la venue du Cameroun. Ce que l’on ne souhaite pas. Il faut dire que cette double confrontation s’annonce des plus serrées. Elle pourrait fortement se décider sur quelques détails. C’est pour cette raison qu’il ne faut rien laisser au hasard. La préparation doit être minutieuse à tous les égards, tout en insistant sur le volet technico-tactique. Le côté psychologique aura également un rôle prépondérant à jouer. Même si les époques diffèrent, mais ce rendez-vous contre les Camerounais nous rappelle celui face au Nigeria en 1981 comptant aussi pour le dernier tour qualificatif au Mondial espagnol de 1982. Les Verts qui avaient pris une correction (3-0), quelques mois plus tôt face à ce même adversaire à l’occasion de la finale de la CAN, ont réussi à s’imposer contre toute attente sur le score de 2 à 0 dans ce qu’on appelait «l’enfer» de Surelere. Un exploit gigantesque, car le Nigeria n’avait pas l’habitude de perdre chez lui devant son bouillonnant public. Les hommes du duo Rogov-Maouche l’ont fait à la plus grande joie des fans de l’équipe nationale.

Le match retour à Constantine a été ensuite une simple formalité pour les camarades de Madjer pour valider leur billet et se qualifier pour la première fois dans l’histoire du pays à la Coupe du monde. C’est pour dire qu’il n’y a pas de mission impossible dans ce genre de confrontations. D’autant que le Cameroun n’est pas aussi fort que par le passé. Les Verts disposent d’un effectif plus riche et plus complet par rapport à leurs adversaires. Maintenant il va falloir le prouver sur le terrain.

Ali Nezlioui