L’équipe nationale s’est envolée hier après-midi à bord d’un avion spécial affrété par la compagnie nationale Air Algérie, vers Doha (Qatar) pour poursuivre sa préparation en vue de la CAN 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte.
Les Verts y effectueront un stage d’acclimatation d’une dizaine de jours (du 8 au 18 juin), ponctué par deux rencontres amicales contre respectivement le Burundi (11 juin) et le Mali (16juin). Ce sera la dernière ligne droite avant de rejoindre le Caire et entamer la compétition officiellement le 23 juin face au Kenya. « La raison principale de ce choix est que le Qatar a pratiquement le même climat que l’Egypte, tant en matière de température que d’humidité. On pouvait faire toute la préparation chez nous, mais il fait froid à Sidi Moussa à l’heure du match contre le Kenya alors qu’il fait 30 ou 31 degrés à Doha et au Caire. Les conditions climatiques sont complètement différentes. Ça aurait été un choc pour nos joueurs dont la plupart joue en Europe dans un climat qui n’a rien à voir avec celui de l’Egypte. Il me paraissait évident d’avoir un temps d’adaptation et de jouer des matches dans les mêmes conditions qu’en Egypte », a expliqué le coach national avant le départ. Jusqu’à présent la feuille de route tracée par Djamel Belmadi a été suivie à la lettre. Pas d’anicroches ni un quelconque problème qui pourrait perturber la bonne marche du groupe. Les joueurs au complet se sont entrainés dans la sérénité et la bonne humeur au centre technique de Sidi Moussa (CTN) durant cette première partie de préparation achevée ce vendredi. Fort heureusement, il n’y a pas eu de blessés à déplorer au grand soulagement du sélectionneur. Ce dernier devra passer à une autre étape au Qatar, celle de la revue d’effectif et des derniers réglages. « C’est un stage taillé sur mesure. On sera, d’autre part, dans un camp de base érigé nouvellement en prévision du Mondial 2022. On disposera d’installations nouvelles et exceptionnelles. Comme on va jouer les deux matches au stade d’Al-Sadd, une enceinte exceptionnelle. C’est parfait pour moi », se réjouit Belmadi. Le coach a sans doute en tête son équipe-type qui ne doit pas trop surprendre les observateurs, car les titulaires se dégagent presque naturellement, mais il a besoin de les voir à l’œuvre pour être conforté dans ses choix. C’est le propre de tous les techniciens s’apprêtant à disputer un tournoi de cette envergure et de cette importance. Les joueurs, pour leur part, semblent adhérer à la vision globale de leur coach et sont concentrés sur leur mission. L’objectif est le même pour tout le monde : défendre crânement ses chances et pourquoi pas aller chercher le trophée. Un discours qui revient chez tous les joueurs, comme une ritournelle pour se persuader de pouvoir le faire. il y a de l’ambition à en revendre malgré un statut d’outsider pour les Verts.Il faut dire que le côté mental est primordial dans ce genre de compétition. Il va falloir savoir gonfler à bloc le moral de la troupe, condition sine qua non pour affronter l’adversité qui s’annonce redoutable en terre égyptienne. Dans ce registre, on peut faire confiance au côté guerrier de Belmadi pour galvaniser ses capés.
Ali Nezlioui
