En dépit d’une conjoncture socioéconomique défavorable: Le gouvernement prêt à relever tous les défis

0
1299
Photo Fatah Guidoum@L'Echod'Algérie

En dépit d’une conjoncture socioéconomique défavorable aggravée par une crise financière aigüe, le gouvernement, sous la conduite du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’est dit prêt à relever tous les défis auxquels fait face le pays.

L’Algérie, sous la direction éclairée du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, comme l’a si bien souligné le Premier ministre devant les membres du Conseil de la nation, a de nouveau puisé dans sa volonté souveraine et dans les expériences d’autres pays, pour prendre en charge la crise financière, tout en affirmant que l’illusion de ceux qui ont misé sur la faillite de l’Algérie «s’est évaporée». Évoquant la situation sécuritaire qui prévalait il y a 20 ans, il a rappelé que le pays pleurait ses martyrs, victimes du terrorisme le plus aveugle, et aujourd’hui, l’Algérie commémore le 12e anniversaire de la réconciliation nationale «qui a de nouveau réuni notre peuple», soulignant que l’Algérie «demeurera à jamais reconnaissante au Président Bouteflika de l’avoir ramenée à la paix, à la sécurité, à l’unité et à la fraternité». Il a rappelé aussi qu’en 1997, la communauté internationale affichait un «aveuglement coupable face au drame de notre pays, confronté seul au terrorisme», déplorant que des voix s’élèvent alors à l’étranger pour revendiquer une intervention extérieure sous le prétexte de «protéger le peuple algérien». Aujourd’hui, dirat-il, l’ONU rend hommage à l’Algérie et loue son expérience dans la lutte contre le terrorisme et la politique de réconciliation nationale considérée par la communauté internationale comme un «modèle à suivre».

Ouyahia a, en outre, évoqué la crise financière qui avait vu l’Algérie se plier aux exigences du FMI et à sa politique de l’ajustement structurel et qu’aujourd’hui, «notre pays assume, par ses propres moyens et par ses décisions souveraines, les conséquences de la crise économique». Il a expliqué, à ce propos, que la multiplication des investissements et le recul du chômage sont le fruit des programmes massifs de développement mis en place par le président de la République, précisant que les exemples «sont encore nombreux sur cette Algérie qui avance depuis 1999 et dont le peuple apprécie les résultats partout à travers le pays et connaît la destination des 1000 milliards de dollars dépensés pour son bien-être en écoles, hôpitaux, logements et autres». Le Premier ministre a également relevé que la révision constitutionnelle de 2016 a ouvert la voie à de nouvelles avancées pour renforcer et consolider la démocratie dans tous les domaines, ajoutant que «notre démocratie est à parfaire encore pour atteindre les nations qui nous ont précédé sur cette voie». Ouyahia a tenu, par la même occasion, à rassurer les Algériens en leur affirmant le gouvernement n’envisage pas de renoncer à la politique de subvention actuelle, particulièrement pour ce qui est des produits de large consommation.

Tout en exprimant la détermination de l’Exécutif à poursuivre le développement socioéconomique du pays dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, Ouyahia a affirmé que la lutte contre la corruption avait besoin de «persévérance et de plus de transparence» et que le plan d’action du gouvernement «renforcera la transparence dans la lutte contre ce fléau». Ce sont là, soutient-il, des exemples d’une démarche résolue qui suscite l’optimisme de tout un chacun quant à notre capacité de surmonter cette crise financière et que l’Algérie continuera d’avancer davantage.