En attendant la décision de l’Autorité nationale indépendante des élections: L’activité politique s’intensifie sur le terrain

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En attendant la décision de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qui poursuit, en son siège au Palais des nations à Club des Pins, l’examen des dossiers des candidatures déposés à son niveau, les partis politiques engagés dans la course électorale du 7 septembre prochain multiplient leurs sorties médiatiques pour tenter de convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs programmes respectifs.

C’est ainsi que plusieurs formations politiques ont affiché leur mobilisation sur le terrain dans la perspective de cet événement qu’ils ont considéré comme la pierre angulaire du parachèvement de l’édification de l’Algérie nouvelle. Des partis comme le FLN, le RND, le Mouvement El Bina ou encore le Front El Moustakbal, l’ANR et le FFS n’ont pas manqué de relever l’importance que revêt le rendez-vous du 7 septembre pour l’avenir du pays et les défis à relever. De ce fait, ils ont appelé à une forte participation de l’ensemble des acteurs politiques à cette échéance nationale pour soutenir ce processus dans le cadre de la démocratie participative. Ils ont estimé que l’édification de l’Algérie se fait dans le cadre de la tolérance et de la fraternité et loin des discours de haine et de l’exclusion, précisant que leur soutien à la candidature du Président Tebboune pour un deuxième mandat vise à assurer la cohésion entre les institutions de l’Etat dans l’accomplissement de leur mission et à aider les catégories vulnérables et protéger la décision nationale. Ces partis ont, d’autre part, salué la cohésion entre le peuple, l’armée et les autres corps de sécurité, se félicitant des efforts soutenus consentis par les éléments de l’ANP dans la protection des frontières du pays. Ils ont également insisté sur la nécessité de défendre les intérêts vitaux de la nation et ses positions constantes sous la direction du Président Tebboune, affirmant que les institutions de l’Etat sont une ligne rouge et que leur défense est un devoir sacré pour l’ensemble des acteurs sur la scène nationale. Ils ont appelé les Algériens au renforcement du front interne, à l’adhésion autour des institutions de l’Etat et à soutenir ses positions stratégiques, invitant au resserrement des rangs et à l’unification des positions pour défendre les intérêts suprêmes du pays.

Ces mêmes acteurs politiques ont également salué les réalisations accomplies au cours des cinq dernières années dans tous les domaines, notamment la sécurité alimentaire, affirmant que les chiffres enregistrés cette année reflètent l’intérêt majeur que l’Etat accorde au secteur de l’agriculture, qui est lié à sa souveraineté. Pour rappel, le président de la République avait indiqué récemment que son programme électoral sera consacré au parachèvement des réalisations et aux efforts visant à mener l’Algérie à bon port. Lors de son entrevue médiatique, le président de la République avait annoncé sa candidature pour un deuxième mandat présidentiel à la demande de plusieurs partis et organisations politiques et non politiques et de la jeunesse.  « Les importantes réalisations accomplies, dont je suis fier, ont été concrétisées grâce au peuple algérien », a dit le président de la République, rappelant qu’il s’était présenté lors de sa première candidature à la Présidence de la République comme « le candidat de la jeunesse et de la société civile ». « Le pire dans de tels parcours c’est de rester au milieu du gué avant d’arriver à bon port », a-t-il estimé. Aussi, a-t-il assuré qu’il continuera sur cette lancée en tant que candidat pour un deuxième mandat, adressant ses remerciements aux partis politiques l’ayant soutenu. L’Algérie est aujourd’hui « un pays redouté militairement, politiquement et sur d’autres plans » et « tout le monde reconnaît ses exploits, l’adversaire avant l’ami », a affirmé le président de la République, soulignant que la prochaine étape, s’il est plébiscité par le peuple, sera consacrée à « l’ancrage de ce qui a été initié ». Le président de la République a rappelé, dans ce contexte, que son mandat actuel avait en fait était réduit à deux ans et demi, les efforts ayant été concentrés, les deux premières années, sur la lutte contre la issaba et les répercussions de la pandémie de Covid-19.  « Les Algériens sont aujourd’hui conscients que leur pays est en sécurité », a-t-il poursuivi.  « Ils ont le droit d’accepter ou de refuser », a-t-il dit en référence à son annonce de candidature, rappelant que « le peuple est souverain ». Et de dire sa « foi profonde, depuis son plus jeune âge, dans les capacités de l’Algérie à écrire l’histoire ». Le président de la République est, par ailleurs, revenu sur d’anciennes pratiques délétères qui, a-t-il dit, « rappellent aux Algériens un passé douloureux alors que nous parlons d’Algérie nouvelle ». Ces pratiques « doivent cesser », a-t-il insisté.

Après avoir réaffirmé que « l’Algérie et son peuple ont triomphé de la +contre-révolution+ », le président de la République a mis en garde contre « les résidus et les opportunistes à l’affut », rappelant leurs tentatives de créer un climat d’instabilité par des actes de sabotage et des agressions contre les membres du corps médical, ainsi que leurs tentatives de provoquer des pénuries. « Ces pratiques n’étaient pas sans contrepartie », a-t-il fait observer.

« La cinquième colonne mobilisée par des parties étrangères participe de cette même entreprise, plusieurs pays souhaitant l’instabilité de l’Algérie car sa stabilité est synonyme de puissance dans plusieurs domaines », a expliqué le président de la République. « Les Algériens ont compris aujourd’hui que la bataille était réelle et que nous avons franchi de grands pas vers la victoire », a-t-il enchaîné. Evoquant le rôle des membres de la communauté algérienne à l’étranger dans le processus de développement global, le président de la République a rappelé les efforts consentis par l’Etat pour protéger leurs intérêts, ce qui a renforcé leur nationalisme. Le chef de l’Etat avait réitéré, par la même occasion, son engagement visant à permettre à l’Algérie d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars/an à l’horizon 2027, assurant que tous les indicateurs annoncés sont réels et reconnus par les institutions internationales, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Evoquant certains de ces indicateurs, qui témoignent de « la puissance actuelle » de l’économie nationale, le président de la République a rappelé que les recettes de l’Etat avaient augmenté, que la saignée du Trésor relevait du passé et que l’Algérie avait récupéré les fonds dilapidés estimés en milliards de dollars.

Il a également cité l’enregistrement de milliers d’investissements auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), l’augmentation de la valeur des exportations hors hydrocarbures et la suspension des importations de plusieurs produits, notamment des matériaux de construction qui faisaient augmenter le coût des logements réalisés. Il a affirmé, à cet égard, que ses visites dans les wilayas du pays avaient montré que « le peuple est satisfait » de ce qui a été accompli en matière de développement, assurant que « le peuple fait désormais la différence entre la démagogie et la réalité et entre le mensonge et la vérité ». Sur le dossier du logement, le président de la République a réaffirmé l’engagement de l’Etat à assurer un logement décent aux citoyens, en éliminant progressivement l’habitat précaire qui subsiste, rappelant la disponibilité des capacités financières pour la concrétisation des programmes annoncés. « Nous avons surmonté les difficultés et beaucoup progressé dans notre démarche visant à remettre l’Algérie sur les rails du développement et à en faire une puissance économique, en réponse aux besoins des citoyens », a-t-il soutenu. Ce succès demeure « partiel » car « le chemin est encore long », a estimé le président de la République, qui a annoncé, par là même, son intention de se présenter pour un deuxième mandat présidentiel en réponse à la demande des citoyens en vue de parachever ce processus.

Il faut dire que depuis son arrivée au palais d’El-Mouradia, le Président de la République a ouvert grandes les portes aux partis politiques et personnalités nationales de tous bords, réussissant à créer une cohésion nationale visant à conforter le front intérieur, à appuyer les institutions de l’Etat et à soutenir leurs orientations stratégiques.

T. Benslimane

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