En application des orientations du président de la République: Le processus de transformation numérique s’accélère

0
192

L’Algérie a accompli, au cours des dernières années, des progrès significatifs en matière de transition numérique, traduits par les grandes avancées dans la numérisation des différents secteurs, ainsi que dans l’encouragement de l’innovation.

La transition numérique qui constitue l’une des priorités du programme du président de la République, fait l’objet d’un suivi rigoureux de la part des hautes autorités du pays. C’est dans cette optique plus précisément qu’est intervenue hier au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal, la tenue d’une conférence sur la transformation numérique dans le secteur de l’éducation nationale. Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Education nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, a annoncé le lancement de trois  nouvelles plateformes électroniques visant à améliorer les services et à accélérer la transformation numérique dans le secteur. Il a réaffirmé, à ce propos, l’engagement de son département en faveur d’une transformation numérique «globale et efficace» reposant sur «une vision claire» incarnant la volonté d’adopter une approche de concertation pour donner corps à cette transformation. Dans ce contexte, le ministre a rappelé les différents services numériques proposés par son secteur pour faciliter les démarches administratives pour les élèves (inscriptions, transferts, orientation, réintégration, retrait des relevés de notes originaux), mais aussi au profit du personnel du secteur (retrait des attestations de travail). Il a également cité le système numérique d’évaluation des acquis du cycle de l’enseignement primaire, les opérations liées au mouvement annuel de mutation, les inscriptions aux examens officiels et aux concours de recrutement, les aspects liés au paiement en ligne et les plateformes d’enseignement à distance. M. Sadaoui a aussi rappelé l’équipement de plusieurs écoles primaires en tablettes électroniques, soulignant «la poursuite de cette opération qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie du secteur visant à améliorer la qualité de l’enseignement à travers l’intégration des TIC dans l’environnement scolaire». Ces mesures, a-t-il dit, interviennent «en application des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à consacrer les principes de transparence et à éliminer toute opacité dans la gestion de la chose publique», rappelant que le président de la République «suit de près l’avancement des processus de transformation numérique dans tous les secteurs». Le ministre a, par ailleurs, mis en avant l’engagement du secteur à accélérer la transformation numérique et à recourir, à l’avenir, à des techniques de pointe, telles que la réalité virtuelle, la réalité augmentée et l’intelligence artificielle. Pou rappel, le chef de l’Etat avait insisté sur la nécessité de clarifier et de définir les priorités dans le processus de numérisation, en mettant l’accent sur les intérêts à dimension économique et financière, les biens fonciers publics et privés, comme «objectifs stratégiques relevant de la souveraineté nationale». Il avait également affirmé que l’opération de numérisation s’inscrit dans le cadre de l’orientation vers des réformes approfondies qui requièrent l’existence de statistiques précises et actualisées, permettant de prendre la bonne décision transparente et appropriée. A ce titre, l’approche algérienne pour la modernisation des systèmes de paiement et l’élargissement de l’usage des outils de paiement modernes vise principalement à réduire le volume de l’économie informelle, à lutter contre la falsification de la monnaie, à élargir l’inclusion financière, ainsi qu’à prévenir et combattre le blanchiment d’argent et la corruption. Récemment, le gouvernement avait mis l’accent sur la poursuite du processus de réformes économiques opérées par les pouvoirs publics, notamment en termes d’amélioration du climat d’investissement et de promotion médiatique des réalisations accomplies en la matière. Il s’agit d’offrir à tout acteur économique la possibilité de travailler dans des conditions équitables, en sus de bénéficier des mêmes droits et opportunités, des conditions consacrées par la loi sur l’investissement, laquelle constitue un système juridique intégré qui consacre la liberté d’investissement et l’égalité entre les investisseurs, sans distinction entre l’investisseur local ou étranger, protège leurs investissements et garantit leur droit de transférer le capital investi et ses revenus. A cet égard, le Premier ministre avait évoqué la décision fondamentale prise par le président de la République portant suppression de la règle dite 51/49, à l’exception de certains secteurs stratégiques, afin de réunir un environnement plus ouvert et plus attractif pour les investisseurs étrangers. Dans le même sillage, il avait passé en revue la profonde réforme de la loi monétaire et bancaire visant à accompagner les mutations économiques, laquelle loi a permis d’élargir les prérogatives du Conseil de la monnaie et du crédit en matière d’agrément des banques commerciales, des banque numériques et de le forme numérique, de développer les moyens de paiement écrits et de suivre leur mise en œuvre, en sus de diversifier les sources de financement, notamment le financement islamique.  Il faut rappeler à ce titre que la vision stratégique du Président Tebboune a permis à l’Algérie d’exploiter au mieux ces avantages qui la place au cœur de la dynamique économique au niveau régional. Désormais, tout porte à croire que l’Algérie est engagée sur la voie d’un nouveau modèle économique en vue de relancer la machine de la production nationale et bâtir une économie qui soit totalement indépendante des hydrocarbures. Et pour cause, l’installation par le président de la République du Conseil supérieur de régulation des importations traduit fortement cette volonté d’en finir avec des pratiques malsaines qui ont terni l’image du pays et porter atteinte à l’économie nationale.

Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture et la transition énergétique qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité.

Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le président Abdelmadjid Tebboune qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à l’agriculture, rassurant que la conjoncture financière difficile que connait l’Algérie n’entamera en rien la détermination de l’Etat à promouvoir ce secteur. Le président de la République avait, en outre, mis en avant l’importance de ce secteur vital pour permettre à notre pays de surmonter les épreuves, tout en préservant sa stabilité et la cohésion du front interne à l’ombre des crises économiques et soubresauts politiques qui secouent le monde. L’Algérie a pu se prémunir contre les répercussions de la chute des cours du pétrole grâce à une politique judicieuse et la réalisation de projets stratégiques et la préservation des réserves nationales, autant de mesures qui ont mis l’Algérie à l’abri d’une récession dévastatrice, alors qu’aujourd’hui, il est plus judicieux aujourd’hui de s’orienter vers d’autres secteurs générateurs de richesses et d’emplois pour nos jeunes. L’Agriculture qui permet d’atteindre l’autosuffisance, voire d’aller vers l’exportation permettra à l’Algérie de compter avec les recettes nationales, diversifier ses sources d’investissement et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Pour de nombreux économistes, l’Algérie n’a d’autre alternative si elle veut trouver un substitut économique à l’énergie tarissable, que de réhabiliter et restructurer ce secteur à travers une vision stratégique moderne qui repose sur la science et les technologies, la revalorisation des expériences, la mécanisation et une bonne gestion du processus de production, de distribution, de stockage et de commercialisation. Cela traduit la volonté de l’Etat à aller de l’avant sur cette voie pour assurer la relance de l’agriculture et la diversification de l’économie nationale, et cela passe inévitablement par la nécessité de moderniser le secteur et de promouvoir les industries agricoles. A cet effet, d’aucuns pensent que l’Algérie ne peut réaliser de progrès dans les domaines économique, industriel et commercial sans asseoir une base agricole nationale solide et que la solution économique est actuellement entre les mains des producteurs agricoles. Pour relever le défi, le gouvernement est appelé à intensifier les efforts, avec la nécessité de recourir aux techniques modernes pour améliorer la productivité et remédier au manque de main d’œuvre. A cet égard, le renouveau agricole auquel aspire le gouvernement passe impérativement par la conjugaison des efforts de l’Etat, des agriculteurs, des producteurs, des industriels et des réseaux de distribution et de commercialisation insistant sur la nécessité de favoriser une synergie entre les différents acteurs. Ainsi, le gouvernement envisage la mobilisation de partenariats entre des investisseurs nationaux et étrangers pour le développement d’une agriculture intensive et moderne, dans les domaines animal et végétal, notamment dans le sud du pays et les hauts plateaux. De ce fait, il est attendu qu’un intérêt particulier soit accordé au développement agricole et rural et aux industries alimentaires, outre à la valorisation des ressources halieutiques dans le souci de garantir la sécurité alimentaire. Il s’agit également de développer une véritable industrie pharmaceutique afin de garantir la couverture des besoins des citoyens en matière de médicaments efficaces de qualité. Avec la création d’un haut conseil de l’énergie, placé auprès de l’autorité du président de la République et chargé de fixer les orientations en matière de politique énergétique nationale, l’Algérie aura confirmé sa nouvelle orientation en matière de transition énergétique. Le suivi des alliances stratégiques et les partenariats internationaux en matière énergétique, notamment les engagements et accords commerciaux à long terme et à portée stratégique font partie également de ses missions. Dans ce sens, l’ensemble des secteurs concernés ont été appelés à participer aux grandes réformes lancées par l’Etat pour la redynamisation de l’économie et la mise en place d’un nouveau modèle économique, à travers le renforcement de la protection de la production nationale et la contribution à l’amélioration du climat des affaires et à l’assainissement des domaines économique et commercial, en accompagnant la concrétisation d’une politique commerciale maîtrisée vis-à-vis de nos partenaires à même de servir les intérêts stratégiques de notre pays, de faciliter les exportations et d’investir les marchés extérieurs. En donnant récemment de nouvelles instructions aussi bien à ses membres qu’aux responsables au niveau local, le gouvernement aura prouvé toute l’importance accordée à la lutte contre la corruption et la bureaucratie, devenues au fil des années un véritable obstacle qui freine l’investissement et le développement à tous les niveaux. A ce titre, le gouvernement a insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de corruption et de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l’économie nationale et accélérer la numérisation.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici