Elections locales : Près 700 000 nouveaux inscrits sur les listes électorales

0
1187

Un total de 691 727 nouveaux inscrits ont été enregistrés dans l’opération de la révision exceptionnelle des listes électorales en perspective des élections locales prévues le 23 novembre 2017, a déclaré aujourd’hui à Alger, le directeur général des libertés et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Lakhdar Amar.

«L’opération de révision des listes électorales qui s’est étalée du 30 août au 13 septembre   a vu enregistrement de 691 727 nouveaux inscrits, dont 49 170 ont atteint l’âge de 18 ans, 210 579 ayant changé de lieu de résidence et 412 774 sont ceux ayant atteints l’âge mais qui n’ont jamais été inscrits», a précisé ce responsable lors d’une conférence de presse.    Il a souligné, par la même occasion, que l’opération a débouché également sur la radiation de 360 291 personnes dont 63 725 pour décès, 118 031 d’inscrits qui cumulaient des inscriptions, 173 186 personnes suite à un changement de lieu de résidence et 1278 inscrits qui ont perdu la qualité d’électeur.

Amara a expliqué que les listes définitives seront connues le 6 octobre, soit après expiration des délais des recours administratifs et judiciaires.

S’agissant des candidatures, le responsable a fait état du retrait de 20 000 dossiers de candidatures émanant de 57 partis politiques, 3 alliances et de listes indépendantes.         Le conférencier a indiqué que 11 000 centres de vote et 52 734 autres bureaux de vote sont prévus pour les élections, relevant que des propositions «ont été formulées pour augmenter ce nombre afin qu’il n’y ait pas plus de 500 électeurs dans chaque bureau de vote, à même de permettre une meilleure fluidité dans l’opération de vote».

Précisant que même si cet objectif n’est pas atteint à l’occasion des élections locales,         le responsable a affirmé que les pouvoirs publics œuvrent à parvenir à cette moyenne       à l’occasion des prochaines consultations électorales, estimant que des infrastructures de proximité qui ne relèvent pas forcément du secteur de l’éducation nationale, peuvent être aussi utilisées comme des centres de vote à l’occasion de futures élections».