Les préparatifs des élections législatives du 4 mai s’intensifient à la veille du dépôt des listes des candidats aux élections prévu le 5 mars à minuit au plus tard. Les militants et citoyens sont à la fois soucieux et inquiets de connaître les listes et notamment les têtes d’affiches dans les grands centres urbains. Les dirigeants des grandes formations rassurent que les critères de choix sont basés sur les principes qui excluront l’argent sale et les courtisans pour redonner la crédibilité à la représentation populaire, mais seul un choix judicieux et objectif des candidats révélera, la crédibilité de ce scrutin et par conséquent rétablira la confiance entre les élus et les citoyens. Devant l’inquiétude des citoyens de rater ce grande rendez-vous, plusieurs ministres et instances préoccupés par la participation massive des citoyens aux élections prochaines affirment que la loi électorale sera appliquée dans toute sa rigueur, tant sur le plan de l’utilisation des moyens de l’Etat pour les candidats qui occupent des fonctions supérieures que pour les prétentieux qui font recours aux différentes formes de corruption pour occuper les premières places dans les listes. Face à ce dilemme, la responsabilité des dirigeants de la classe politique est totalement engagée dans l’évolution des institutions démocratique du pays, constitue un premier test pour la nouvelle instance indépendante chargée de superviser les élections en Algérie.
