Économie verte & jeunesse: L’Algérie accélère l’entrepreneuriat des jeunes et mise sur la sécurité hydrique

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Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), M. Mustapha Hidaoui, a affirmé mardi soir à Blida que l’Algérie avait réussi à relever le défi d’inciter les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat, soulignant la création de « dizaines de milliers » de start-up à travers le pays.

Intervenant lors de la clôture d’une journée d’étude consacrée à « l’investissement dans la sécurité alimentaire et les opportunités d’emploi », organisée à l’École supérieure nationale de l’hydraulique (ESNH) de Soumaâ, le ministre a précisé que l’Algérie « commence à récolter les fruits de la volonté politique » en faveur de l’entrepreneuriat des jeunes.
Il a rappelé qu’on compte aujourd’hui près de 10.000 start-up actives dans divers secteurs, qui contribuent à la création de valeur ajoutée et à l’emploi au niveau national. M. Hidaoui a également souligné que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « a toujours encouragé l’investissement dans la jeunesse » afin de bâtir une nouvelle génération d’acteurs économiques capables d’apporter des solutions innovantes et durables à l’économie nationale. Sur le plan environnemental, il a mis en avant les efforts du CSJ pour soutenir la stratégie de l’État en matière de sécurité hydrique, devenue prioritaire face aux défis liés au changement climatique.
Dans ce cadre, le ministre a annoncé la création par le CSJ d’un réseau national de jeunes dédié à la réflexion durable et à la promotion d’idées innovantes liées à la préservation de l’eau. Ce réseau vise également à favoriser les échanges avec la jeunesse internationale autour des enjeux hydriques. Il a rappelé que l’Algérie fait face à plusieurs défis externes, mais que les hautes autorités comptent sur la capacité des jeunes à proposer des alternatives et à renforcer la résilience nationale. La journée d’étude, qui a réuni des experts, des spécialistes et des représentants de plusieurs secteurs ministériels, s’est conclue par une série de recommandations. Parmi les plus importantes figurent la mise à jour et la régulation de l’exploitation des ressources naturelles non conventionnelles, ainsi que la création d’une plateforme nationale de données accessible aux chercheurs, étudiants, porteurs de projets et institutions, regroupant les informations et statistiques relatives au secteur de l’irrigation. Cet événement illustre une dynamique nationale articulée autour de deux priorités stratégiques : le développement de l’économie verte portée par la jeunesse et le renforcement de la sécurité hydrique, deux leviers essentiels pour l’avenir économique et environnemental du pays.

Abdallah M

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