Droits de l’Homme: Le CNDH plaide pour la consolidation des acquis de l’Algérie en matière de santé

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Le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) a plaidé, hier,  pour la consolidation des acquis de l’Algérie en matière de santé, soulignant l’impératif d’appuyer ce secteur «dont l’importance capitale s’est manifestée avec acuité depuis la propagation de l’épidémie de Covid-19».

Dans un communiqué publié à l’occasion de la célébration de la Journée arabe des droits de l’homme (16 mars), placée sous le thème «Le droit à la santé», le CNDH a appelé à «appuyer ce secteur dont l’importance capitale s’est manifestée avec acuité depuis la propagation de l’épidémie de Covid-19», soulignant l’impératif de «consolider les acquis de l’Algérie en matière de santé».

Le CNDH a, à cet égard, rappelé l’article de la Constitution disposant que «L’Etat veille à assurer au citoyen (…) la protection de sa santé, notamment des personnes démunies, ainsi que la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques». Pour le Conseil national des droits de l’homme, le droit à la santé ne se limite pas à l’aspect physique, psychologique et mental, mais s’étend au droit à l’eau potable et à l’assainissement sûrs et propres, au droit à l’information et à la sensibilisation sur la santé et à l’égalité des sexes». Le conseil a rappelé que «le troisième objectif des Objectifs de développement durable (ODD) est axé sur le thème -bonne santé et bien être- et vise à mettre un terme aux maladies transmissibles d’ici à 2030 à la faveur d’une couverture sanitaire globale, soit la couverture de toutes les catégories et régions du pays et assurer les moyens sûrs d’obtention des médicaments et des vaccins à tous,  y compris les migrants en situation irrégulière et les immigrés». Le CNDH a mis l’accent sur l’importance du «respect des différentes conventions ratifiées par l’Algérie, tant au plan international qu’au plan régional»,  faisant observer que l’article 25/1 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme stipule que «toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille». L’article 12/1 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels précise que «toute personne a le droit de jouir  du meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre» de même que l’article 16 de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples énonce que «toute personne a le droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre». La célébration de la Journée arabe des droits de l’homme coïncide avec le 13e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte arabe des droits de l’homme en tant qu’«instrument juridique référentiel et régional et en tant que document consacrant l’identité nationale des pays arabes et l’esprit d’appartenance à la civilisation arabe aux nobles valeurs humaines». L’Algérie «a approuvé la charte après son adoption par le sommet arabe de Tunis en mai 2004 et l’a ratifiée en 2006». Le CNDH a indiqué, dans son communiqué, que «le droit à la santé» choisi cette année comme slogan «est un principe de droit authentique qui correspond à la conjoncture actuelle que traverse l’Algérie, le monde arabe et le monde entier suite à la propagation de la pandémie du coronavirus et l’apparition du défi majeur consistant à assurer le vaccin à tous les citoyens sans distinction, ce qui pourrait donner une lueur d’espoir pour un rétablissement total, sécurisé et rapide des effets du virus, dans le cadre d’une étroite coopération aux plans local, régional et international».

Ahmed Itchiren / Ag.