L’Assemblée populaire nationale (APN) a participé à la première réunion de la 2e session du Conseil des secrétaires de l’Observatoire arabe des droits de l’Homme relevant du Parlement arabe, qui s’est tenue au Caire (Egypte) du 7 au 9 juin, a indiqué hier un communiqué de la chambre basse du Parlement.
L’APN était représentée à cette réunion par le député Ali Djellouli, président de la Commission des relations extérieures à l’Observatoire arabe des droits de l’Homme, a précisé le communiqué. Le premier jour de cette réunion, ajoute la même source, a été consacrée à la préparation de l’ordre du jour et à l’examen et au débat du statut de l’Observatoire, prévoyant un changement dans la composition du Conseil des secrétaires, le remplacement des quatre commissions par d’autres, en adéquation avec la nature des missions des droits de l’Homme et l’orientation du travail de l’Observatoire afin qu’il puisse appuyer les Etats arabes en matière de protection des droits de l’Homme et soutenir le développement du système arabe des droits de l’Homme, selon les normes objectives qui mettent en lumière les réalisations accomplies en termes de consolidation des droits de l’Homme dans le monde arabe. Le deuxième jour a été marqué par l’organisation de la première réunion de la 2e session de l’Observatoire, avec l’examen de l’ordre du jour comprenant 11 points, notamment « la présentation du Statut de l’Observatoire, l’évaluation de l’activité et des réalisations de l’Observatoire entre 2021 et 2024, l’organisation de la Conférence arabe sur l’état des droits de l’Homme, prévue en septembre 2024, et la définition des procédures requises pour ériger l’Observatoire en mécanisme régional ». Parmi les principales clauses du Statut de l’Observatoire figure « la définition d’un plan d’action pour dénoncer et mettre à nu les violations et les crimes commis par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza et dans les territoires palestiniens ». A cette occasion, les pratiques de l’entité sioniste contre le peuple palestinien ont été qualifiées de « violation flagrante du droit international humanitaire ayant sapé l’ordre international, dont les règles ont été malmenées par le double standard flagrant et éhonté dans l’application des principes des droits de l’Homme ». Le soutien à la demande d’admission de plein droit de la Palestine à l’ONU, la reconnaissance croissante de l’Etat de Palestine et l’adhésion de plusieurs Etats à l’action intentée par l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) ont été salués, a conclu la même source.
Yasmine D / Ag