Les participants à la conférence intitulée « Rôle des Ouléma et savants de la région dans la préservation de l’identité nationale sous l’ère coloniale », tenue samedi dans la wilaya de Djanet, ont mis en avant le rôle important de l’Association des Ouléma musulmans algériens (AOMA) dans la préservation de l’identité et du référent nationaux durant la période coloniale.
Dans sa communication, le président d’honneur de l’AOMA, Dr. Abderrezak Guessoum, a indiqué que « la fondation de l’association a constitué une bouffée d’oxygène, éveillant la conscience nationale contre le joug colonial, source d’aliénation des mœurs pour le pays ». « L’AOMA s’est attelée par tous les moyens à mettre en échec les desseins de la France coloniale et contribuer à la préservation de l’identité nationale », a souligné M. Guessoum, en notant que « l’Association s’est employée à gérer la situation de cette époque de manière méthodique approfondie, sur la base d’une vision réformiste globale joignant l’idée à l’action ». Et d’ajouter que « ces réformes inclusives ont contribué à la fédération des efforts des réformateurs de tous horizons, sous un seul et unique étendard national, traduisant ainsi l’unité des enfants de la même patrie ». Pour sa part, le président de l’Association des Ouléma musulmans algériens, Dr. Abdelmadjid Birem, a affirmé, dans sa communication intitulée « le rôle postindépendance de l’Association des Ouléma : Novembre, mois de la Grande Révolution », que « la période postindépendance a été marquée par de brillantes positions de l’Algérie vis-à-vis de la cause Palestinienne, mettant en avant, à ce titre, le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause palestinienne jusqu’à la proclamation, le 15 novembre 1988 sur le sol algérien, de la création de l’Etat de Palestine ». L’intervenant n’a pas manqué aussi de louer les efforts de l’Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la réconciliation des factions palestiniennes, couronnés par la Déclaration d’Alger. De son côté, le coordinateur régional Sud de l’AOMA, Brahim Bensaci, a mis en exergue le rôle de l’association dans la conscientisation du peuple, en tant qu’école nationale œuvrant à l’ancrage des valeurs de l’Islam, de l’arabité et du patriotisme, qui ont constitué des boucliers aux velléités coloniales de dénaturer l’identité nationale et de séparer le Sahara du reste du pays. Pour Cheikh Abdelghafour Siafa, membre du bureau national de l’AOMA, « cette dernière a été, outre sa prise en charge des diverses questions de la société, un modèle rassemblant les algériens ». Initiée par l’association des Ouléma musulmans algériens, section de Djanet, cette rencontre a regroupé à la salle « Tassili » des imams et de nombreux citoyens.
