Disparition de Saïd Boukhari : «Un nom qui restera gravé en lettres d’or pour son combat pour une Algérie meilleure», souligne Ould Ali

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Saïd Boukhari, est un militant sincère dont le nom restera gravé en lettres d’or, pour son combat pour une Algérie meilleure, a témoigné, jeudi, le ministre de la Jeunesse et des sports, Ould Ali El Hadi. Ould Ali qui s’est rendu dans la matinée à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri ou a été déposé la dépouille de l’ancien animateur du Mouvement culturel berbère (MCB), et militant pour les Droits de l’Homme et la démocratie, décédé la veille à l’hôpital de Tigzirt des suites d’une longue maladie, a regretté la perte d’un ami de combat pour la démocratie, tamazight et les libertés.

Le ministre, qui a présenté ses condoléances à la famille du défunt, a évoqué un homme aux grandes qualités qui aimait son pays et qui était aimé de tous pour sa gentillesse et sa sincérité ainsi que pour son respect de l’autre. Saïd Boukhari était une personne avec laquelle on ne se lassait pas de discuter a-t-il relevé. Le wali Mohammed Bouderbali qui était lui aussi présent à la Maison de la culture pour présenter ses condoléances à la famille du disparu, a témoigné pour sa part que ce militant a marqué de son emprunte une grande cause, le combat pour la reconnaissance de tamazight pour laquelle il a consacré sa vie. Bouderbali qui a été aux côtés de Saïd Boukhari et de sa famille tout au long de sa maladie, un cancer du pancréas diagnostiqué en juillet dernier, a exprimé sa peine quant à la disparition de ce grand militant qui restera une fierté pour sa famille , a-t-il ajouté. De nombreux amis du défunt, dont d’anciens animateurs du MCB, des enseignants universitaires, des cadres et des responsables, des journalistes, et des personnalités du monde culturel, se sont déplacés aussi à la Maison de la culture pour rendre hommage à Saïd Boukhari, qui jusque dans sa mort est resté un rassembleur, en réunissant ce jeudi, autour de sa dépouille des personnes de différentes tendances politiques, a-t-on témoigné. A midi, le corps du défunt a été levé pour le conduire dans son village natal, Bouarfa dans la commune de Maâtkas, ou la veillée funèbre était prévue, avant-hier, et l’enterrement, hier, après la prière du vendredi.