Disparition de Rachid Saouli Mihoubi : «L’Algérie a perdu un des piliers de la musique classique»

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Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a rendu hommage au chef d’orchestre Rachid Saouli, décédé dans la matinée de samedi à Alger, à l’âge de 65 ans d’une crise cardiaque, déplorant «la perte de l’un des piliers de la musique classique en Algérie».

Faisant part de sa «grande tristesse» dans un message de condoléances, Azzedine Mihoubi a qualifié le défunt de «compositeur et arrangeur émérite». Evoquant le dévouement et les qualités professionnelles de Rachid Saouli, le ministre de la Culture a rappelé que le défunt avait occupé le poste de directeur artistique de l’Orchestre symphonique national (Osn) «durant plusieurs années» et d’enseignant à l’Institut national supérieur de musique (Insm), où il avait mis «son savoir-faire musical au service de ses étudiants». Né en 1952, Rachid Saouli, alors à la tête de l’Osn auquel il avait écrit plusieurs ouvertures, avait repris les plus grandes œuvres du classique universel. Jaloux de son identité culturelle, il mettra son savoir-faire au service de la mise en valeur du patrimoine culturel algérien. Parmi les œuvres du patrimoine algérien que le défunt avait repris, Andalousia, Ahlan wa Sahlan, Bakhta, Yemma Gouraya, et les nouba, Rasd Dil et Sika, entre autres. Rachid Saouli avait également collaboré avec de grands artistes, dont les répertoires respectifs avaient été brillamment revisités et soumis à son génie d’arrangeur, à l’instar de Akli Yahiaten, Mokdad Zerrouk, Samir Toumi et Abdelaziz Benzina. Rachid Saouli a été inhumé, ce samedi, à Alger au cimetière d’El Alia.