Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a salué la participation de “grande qualité et de poids” enregistrée lors du 12e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, affirmant qu’elle constitue une preuve éclatante de l’écho grandissant du Processus d’Oran sur les scènes continentale et internationale, indique un communiqué.
S’adressant aux participants lors de la cérémonie de clôture, M. Attaf a exprimé sa “profonde gratitude” pour leur engagement et leur participation “remarquable”, soulignant leur rôle essentiel dans la préservation de la dynamique du processus, qui éclaire la voie des efforts africains en faveur de la paix et de la stabilité. Le ministre a également mis en avant un fait inédit : la participation, pour la première fois, de représentants de pays élus au Conseil de sécurité des Nations unies en dehors du continent africain, à savoir le Royaume de Bahreïn, la République de Colombie et la République de Lettonie. Il a souligné que cette présence illustre la stature des délégations participantes et confirme l’importance stratégique croissante du Processus d’Oran. M. Attaf a indiqué que l’Algérie considère ce dynamisme renouvelé comme une “source de fierté et de motivation”, particulièrement au moment où elle mène une démarche continentale visant à unifier la voix de l’Afrique et à renforcer son influence au sein du Conseil de sécurité et dans les forums internationaux multilatéraux. Insistant sur la portée de cette douzième session, le ministre a affirmé qu’elle a permis de mettre en lumière les défis politiques et sécuritaires majeurs auxquels l’Afrique est actuellement confrontée. Ces défis, a-t-il averti, appellent à une prise de conscience collective, au renforcement du sens du devoir continental et à une responsabilité partagée pour préserver la stabilité du continent.
Yasmine Derbal
