Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed a affirmé qu’il sera procédé à la mise en place de mécanismes nécessaires pour permettre à l’action syndicale de contribuer à la stabilité du secteur.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience accordée aux représentants de cinq nouveaux syndicats relevant du secteur, agréés récemment par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, le ministre a précisé que « des mécanismes nécessaires seront mis en place pour faire de l’action syndicale une valeur ajoutée contribuant à la stabilité du secteur ». Des consultations seront engagées avec les représentants des syndicats sur les voies et moyens de soulever les préoccupations socio-professionnelles des travailleurs du secteur pour les prendre en charge dans le cadre de la loi, a souligné le ministre. « Du point de vue du ministère, l’action syndicale ne peut être résumée uniquement en mouvement de grève », a-t-il estimé, mettant en avant que le syndicat « est la force de proposition et joue un rôle responsable qui consiste à soulever, accompagner et défendre les préoccupations et les revendications légitimes des travailleurs ». Répondant à une question sur la nouvelle stratégie élaborée par le ministère pour interagir avec les syndicats, le premier responsable du secteur a déclaré que cette stratégie « s’articule autour de la mise à contribution de tout un chacun et de la recherche de solutions aux problèmes soulevés dans le cadre de la confiance, la sincérité et le respect mutuel entre les syndicats ». Les nouveaux syndicats agrées sont : le Syndicat national autonome des enseignants du Moyen, le Syndicat national des superviseurs et des auxiliaires de l’éducation, le Syndicat national autonome des fonctionnaires de l’éducation, le Syndicat national des travailleurs professionnels du secteur de l’éducation et le Syndicat algérien du personnel de l’éducation.
H.H