Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a accepté que l’Algérie assure la prochaine coprésidence du «Dialogue 5+5», a annoncé, ce vendredi à Marseille, le ministre de l’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. «Il me plaît de souligner, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, compte tenu de l’importance accordée par l’Algérie au concert méditerranéen, a accepté avec plaisir que notre pays assure la prochaine coprésidence, du cadre 5+5, avec le même esprit et engagement dans sa consolidation, et son renforcement dans l’intérêt de nos pays et de notre région d’appartenance commune», a indiqué, le ministre de l’Etat. Le «Dialogue 5+5», qui regroupe les pays de la Méditerranée occidentale, est le plus ancien cadre de rencontre entre pays du bassin méditerranéen. Sur le plan organisationnel, deux co-présidents, choisis pour une période de 2 ans, organisent les travaux de ce cercle informel qui réunit l’Espagne, la France, l’Italie, Malte, le Portugal, du côté de la rive nord, et du côté de la rive sud, l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie. «C’est à travers des exercices, tels que celui auquel on se livre, aujourd’hui que des solutions collectives et concertées aux défis globaux et complexes peuvent émerger», a précisé R. Lamamra, dans son intervention à la 13e réunion ministérielle du «Dialogue 5+5» sur la Méditerranée occidentale, dont les travaux se sont ouverts vendredi en fin de matinée. Pour lui, ce «forum d’échanges francs et constructifs», prend «tout son sens» et s’affirme «avec pertinence», tant les enjeux régionaux «sont immenses».
I.N.