Développement local: Le gouvernement à l’écoute des préoccupations des populations

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En décidant de dépêcher une commission ministérielle conjointe dans la wilaya de Tamanrasset, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, aura prouvé tout l’intérêt accordé par le gouvernement aux attentes et préoccupations des populations locales, notamment en cette période marquée par des exigences de plus en plus accrues liées aux problèmes de développement.

Cette commission composée des secrétaires généraux des ministère de l’Intérieur, des Finances, de l’Education nationale, des Travaux publics, de la Santé, des Ressources en eau, et de l’Habitat, aura la tâche de déterminer dans « quelle mesure les décisions et les instructions données par le ministre de l’Intérieur sont mises en œuvre, ainsi que les moyens de promouvoir le développement local avec les responsables et les élus ». Selon Bedoui, cette décision s’inscrit dans l’esprit des engagements que « nous avons pris lors de la visite de travail et d’inspection qui nous a conduit à cette wilaya les 5, 6 et 7 janvier et qui nous ont a permis de nous rendre compte des réalisations enregistrées dans les domaines du développement, ainsi que des préoccupations exprimées par les citoyens, et qui sont actuellement en cours de prise en charge ».M. Bedoui qui avait, lors de ses différents visites de wilayas, pris connaissances des préoccupations des citoyens relatives principalement à l’état  des routes, le volet de la santé, l’emploi  ainsi que d’autres concernant le développement local, s’est ainsi engagé à prendre en charge l’ensemble de ces préoccupations, en  soulignant que  les objectifs tracés dans le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, notamment la gestion optimale et efficace des territoires, mais également le rapprochement de l’administration du citoyen, sont en cours de réalisation sur le terrain  à la lumière de la dernière réorganisation administrative.  En ordonnant une prise en charge meilleure et rapide des problèmes des citoyens, Bedoui aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt accordé par le gouvernement aux préoccupations et aux attentes des populations où qu’elles soient sur le territoire national. Tous les efforts consentis par le gouvernement vont dans le sens de la satisfaction des aspirations du citoyen, a affirmé le ministre, mettant l’accent sur les priorités de l’heure. Il avait indiqué que l’Etat ne permettra à quiconque de porter atteinte à la sécurité du citoyen, à la stabilité du pays et aux acquis du peuple algérien, soulignant que l’amélioration du service public est au centre de toutes les réformes profondes initiée par le Président Abdelaziz Bouteflika. Cette démarche, a-t-il ajouté, s’est traduite par les projets et les réalisations accomplis et s’est cristallisée dans les réformes politiques et dans le dernier amendement de la Constitution qui a placé le citoyen au cœur des politiques publiques tout en l’associant dans la gestion des affaires publiques.Le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué récemment d’affirmer que l’Etat avait assuré tous les moyens nécessaires pour préserver les acquis liés à la sécurité et à la stabilité, lesquels constituent, a-t-il dit, « une ligne rouge à ne pas franchir ». Les différents corps de sécurité, dira-t-il, sont capables de préserver la sécurité et la stabilité et protéger les citoyens et leurs biens, a précisé M. Bedoui, ajoutant que la préservation de la sécurité est la responsabilité de tous et il sera procédé prochainement à la dotation de plusieurs communes de nouvelles structures de sécurité. Pour lui, le peuple algérien est à même de surmonter toutes les crises et difficultés et ne permettra à quiconque de porter atteinte à l’intégrité territoriale du pays ni à sa stabilité. Le ministre de l’Intérieur avait indiqué que le gouvernement comptait mettre en place une nouvelle stratégie de développement des régions frontalières, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique aux régions du sud du pays. Il avait précisé que cette stratégie concernera tous les domaines de développement local et que tous les moyens matériels et humains seront mobilisés à cet effet. Le premier responsable du secteur avait, par ailleurs, indiqué que l’Etat ne restera pas les bras croisés devant les défaillances enregistrées, arguant que la commission gouvernementale en charge du dossier veille à prendre les mesures nécessaires pour protéger les frontières du pays. Il avait alors rappelé l’existence de réseaux criminels qui exploitent les femmes et les enfants des migrants clandestins pour tenter de déstabiliser le pays et porter atteinte à sa sécurité. Dans le même registre, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia avait estimé qu’une mutation économique qualitative nécessitait le soutien au réseau des PME et un accompagnement à travers toutes les étapes de leur développement, car constituant la base de la diversification d’une économie génératrice de richesse et d’emploi. La première condition du lancement de projets consiste en la vitesse de leur rendement, en ce sens que les investissements rentables à long terme ne sont pas prioritaires, mais nous accorderons la priorité aux projets de création de PME génératrices de richesse, lesquelles offrent des solutions aux problèmes actuels tels la diversification de l’économie et la résorption du chômage. A cet égard, le plan d’action du gouvernement vise à atteindre la transition économique nationale qui sera centrée sur la réorganisation des politiques industrielles et sectorielles et la poursuite des efforts visant à trouver des alternatives à l’importation, à travers la promotion et la protection du produit national, des start up et des PME. Il prévoit également le soutien aux entreprises investissant dans les secteurs des mines, du pétrole, de l’agroalimentaire, de l’économie du savoir et des métiers numériques. Il est question aussi de préserver les mécanismes d’insertion professionnelle et sociale et de solidarité avec les catégories vulnérables, en sus de la réduction des dépenses inhérentes à la gestion des affaires de l’Etat, la réforme du système financier et banquier, la lutte contre la surfacturation et d’attirer la masse financière du marché parallèle à travers l’instauration d’un climat de confiance pour l’investir dans la croissance économique et sociale. Partant de cette dynamique, Ouyahia avait expliqué que la feuille de route qui lui a été tracée par le président de la République vise à mobiliser des financements internes non conventionnels, maintenir le soutien à la croissance dans tous les secteurs, y compris l’industrie, les services et l’agriculture, préserver et rationaliser la politique publique de justice sociale et de solidarité nationale. Le gouvernement, dira-t-il, ne ménagera aucun effort pour améliorer le cadre de l’investissement et cultiver des relations sereines avec les entreprises dans le cadre de la loi. En outre, il avait assuré que la politique sociale de l’Etat sera maintenue par le gouvernement et toutes les entreprises établies en Algérie bénéficieront de facilitations et de soutiens sans aucune discrimination et que l’Algérie a une politique sociale constante fondée sur la justice sociale et la solidarité nationale. M. Ouyahia avait souligné que les attentes quant au rôle économique de l’Etat sont en voie de concrétisation à travers la promotion de la décentralisation prévue dans les orientations qui ont été émises par le président de la République. Il avait relevé également, dans l’une de ses déclaration précédentes, que la politique éclairée tracée par le chef de l’Etat avait permis de trouver une sortie à l’impasse financière qu’a connu le pays et partant, poursuivre le processus de développement et préserver la politique sociale.