En sortant dans la rue dans des marches hautement pacifiques pour exprimer leurs revendications, qu’elles soient d’ordre politique, économique ou social, les citoyens algériens auront donné une véritable leçon de patriotisme, de civisme et de discipline qui forcent le respect et le mérite.
Avec ces marches marquées par le calme et la sérénité, et sans le moindre incident, le peuple algérien aura, grâce à sa forte mobilisation et surtout sa grande prise de conscience, déjoué toutes les tentatives de déstabilisation du pays sur lesquelles pariaient fortement certaines parties aux officines occultes. Le peuple algérien qui s’est toujours dressé en rempart contre les manœuvres visant la stabilité de son pays, sa sécurité et son unité nationale, aura démontré, une fois de plus, que ces attaques ne pourront nullement atteindre l’intégrité de l’Algérie, forte et protégée par son peuple loyal et fidèle au serment des martyrs de la glorieuse révolution de Novembre 1954. Récemment, de nombreux partis politiques ont appelé les citoyens à avoir une profonde conscience des défis, notamment en ce qui concerne la mise en échec des tentatives visant à porter atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays, tout en mettant en garde contre les grandes manipulations qui risquent de conduire à de vives tensions. De son côté, l’Armée nationale populaire (ANP) n’a pas manqué d’interpeller, par la voix de son haut commandement, la conscience des citoyens pour faire échouer les tentatives de porter atteinte à la paix et à la sécurité dans le pays. Garante de la stabilité, l’ANP a appelé les Algériens à être plus que jamais vigilants, estimant que cette vigilance est d’autant plus nécessaire au vu du contexte actuel, marqué par des bouleversements géostratégiques sur les niveaux régional et international et ce qu’ils impliquent comme tentatives de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays. Selon de nombreux observateurs avertis, si l’ANP a tenu d’alerter l’opinion nationale à propos des manipulations, c’est qu’elle a conscience du risque que celles-ci peuvent entraîner. Et il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’Armée lance un appel à la vigilance, puisque le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, a évoqué «les ingrats dont les desseins sont hostiles et les discours pleins de haine, qui ne mesurent nullement le poids de la stabilité et de la sécurité de l’Algérie et ne considèrent aucunement le devenir du peuple algérien combattant, qui a su déjouer toutes les manœuvres et manigances et faire face à l’hostilité de certains ennemis de l’intérieur et de l’extérieur», tout en insistant sur l’expression «ennemis de l’intérieur et de l’extérieur» qui, at-il dit, aspirent à «faire de l’Algérie et de son peuple, qui est et restera attaché à l’esprit de Novembre en tant que doctrine et source d’inspiration, les otages de leurs intérêts abjects et de leurs ambitions sordides». Gaïd Salah s’est dit, en outre, convaincu que le peuple qui a réussi à « mettre en échec les manœuvres méprisables du colonisateur français, des pratiques et des manigances auxquelles il a fait face et des propagandes qu’il a su contrer grâce à son esprit patriotique et à sa grande conscience du sens de l’intérêt suprême de l’Algérie. Un peuple d’une telle conscience et d’un tel discernement, n’a jamais été et ne pourra être une proie facile entre les mains de ceux qui se nourrissent de rêverie et d’illusions, qui sont prêts à vendre la sécurité de leur pays et la stabilité de leur patrie au prix de leurs intérêts, sacrifiant, sans scrupule, l’Algérie et le futur de son peuple». Ainsi donc, l’ANP qui tient à respecter ses missions constitutionnelles, comme l’a toujours répété son chef d’état-major, a tenu à alerter sur l’existence de menaces sur la stabilité et la paix de l’Algérie en cette période électorale. S’ils ont entièrement la liberté de s’exprimer sur la présidentielle, les citoyens son appelés, néanmoins, à garder à l’esprit que le vote est une base pour la démocratie et que seule l’urne devrait avoir son mot à dire le 18 avril prochain.
Le Président Bouteflika n’a de cesse de mettre en garde contre la culture du doute qui vise à porter atteinte à la stabilité du pays
L’Algérie, qui a pu sauvegarder sa stabilité, sa sécurité et sa souveraineté, milite en faveur d’un monde de paix et de stabilité notamment dans son environnement arabo-africain et déploie, à cet égard, de sérieux efforts pour apporter des solutions aux conflits et unifier les rangs afin que la paix et la stabilité règnent dans notre espace au profit des peuples de la région. Cette menace a été déjà relevée à maintes fois par le président de la République qui avait indiqué que le monde « est marqué par des tensions et des mutations régionales et internationales et des changements accélérés qui exigent sagesse et clairvoyance non seulement de la part de l’élite mais de la part de la société tout entière». Sur cette même lancée, l’Etat a réussi à instaurer l’Etat de droit, à consacrer l’indépendance de la justice, et à mettre en œuvre les réformes prévues par la Constitution qui a consacré de profonds changements pour immuniser le pays et assurer sa sécurité au double plan interne et externe. Le président de la République avait, en outre, appelé le peuple algérien à faire preuve de vigilance pour préserver les acquis du pays, obtenus dans un climat de paix et de sécurité. Une paix et une sécurité retrouvées et préservées grâce aux sacrifices et à la maturité du peuple, à sa tête les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) et toutes les forces de sécurité. Pour le chef de l’Etat, ces tentatives visent à semer la culture du doute et à pousser les populations à nuire à l’Etat et leur pays. C’est dans ce sens que la classe politique ne cesse de plaider en faveur de la consolidation du front interne, tout affirmant que si l’Algérie est aujourd’hui un pays stable, le mérite revient aussi bien à la mobilisation de son peuple qu’aux efforts consentis par son armée pour sécuriser le pays de toute menace. Dans ce sens, la secrétaire générale du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur ceux qui attiseraient le feu de la révolte en sourdine et qui se distinguent, dira-t-elle, par la duplicité dans le discours.
La paix et la sécurité nationale, une ligne rouge à ne pas franchir
Elle avait pointé également du doigt ceux qui, camouflés derrière les organisations internationales des droits de l’homme, incitent à la protestation et travaillent à détourner les mouvements des jeunes de leur vocation et de leurs revendications légitimes. C’est dans ce sens que la classe politique ne cesse de plaider en faveur de la consolidation du front interne, tout affirmant que si l’Algérie est aujourd’hui un pays stable, le mérite revient aussi bien à la mobilisation de son peuple qu’aux efforts consentis par son armée pour sécuriser le pays de toute menace. Dans ce sens, la secrétaire générale du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur ceux qui attiseraient le feu de la révolte en sourdine et qui se distinguent, dira-t-elle, par la duplicité dans le discours. Elle avait pointé également du doigt ceux qui, camouflés derrière les organisations internationales des droits de l’homme, incitent à la protestation et travaillent à détourner les mouvements des jeunes de leur vocation et de leurs revendications légitimes. Cela étant, Hanoune a insisté sur l’importance de constituer un front interne fort et solide pour déjouer toutes ces manœuvres. «Nous sommes entrés de plain-pied dans la haute zone de turbulences», a-t-elle dit, soulignant que le chômage, qui se pose avec acuité, est un problème national. Pour elle, le remède «doit être national et qui passe par la réouverture des entreprises fermées et la révision du dispositif de fonctionnement de l’ANEM». Pour de nombreux acteurs politiques, la conjoncture sensible que traverse le pays exige un rapprochement entre toutes les franges du peuple algérien et la classe politique en vue de relever les défis qui se posent, dont, notamment, la préservation de la sécurité, la stabilité, l’unité nationale et les intérêts suprêmes du pays, tout en affirmant que la stabilité du pays est quelque chose de sacré et qu’elle constitue une ligne rouge à ne pas franchir.