Délinquance juvénile: 132 mineurs réintégrés dans leur milieu familial  durant le 1er trimestre 2019

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Cent-trente-deux (132) mineurs ont été  réintégrés dans leur milieu familial, durant le 1er trimestre de l’année en  cours, contre 259 pour toute l’année 2018 à travers le territoire national, par les brigades de protection des mineurs relevant de la Gendarmerie  nationale (GN), révèle hier , un bilan du Commandement de cette institution.

Durant cette période de référence, et dans le cadre de la lutte contre la  délinquance juvénile, ces mêmes brigades ont effectué un total de 4.231 services, dont 70% destinés à l’action préventive en direction des mineurs, 1.807 patrouilles dans les lieux fréquentés par ces derniers et 341  contrôles dans les crèches, précise la même source. Ceci, en plus de 835 campagnes de sensibilisation liées aux différents fléaux sociaux, au niveau des établissements scolaires et des centres de formation professionnelle, de même qu’elles ont pris part à 391 enquêtes  judiciaires. En 2018, ces brigades spécialisées ont effectué 9.622 services dont 80% destinés à l’action préventive, 1.018 contrôles dans des crèches, 1.720 campagnes de sensibilisation au niveau des établissements scolaires et des centres de formation professionnelle et ont participé à 921 enquêtes  judiciaires, détaille le communiqué. Au nombre de 23, ces brigades exercent leurs missions, à caractères préventif et répressif, dans le territoire de compétence de la Gendarmerie nationale. Celles-ci consistant essentiellement en la sensibilisation des mineurs contre « les dangers de la délinquance et ses répercussions » sur  eux, l’ouverture d’enquêtes judiciaires impliquant un mineur, accusé ou victime, ainsi que la participation aux enquêtes judiciaires avec les unités territoriales ou spécialisées relevant de la GN lorsque les personnes impliquées sont des mineurs. « Le commandement de la GN a veillé à la sélection de Gendarmes qualifiés pour les orienter au travail dans ces brigades, avec le recrutement de  l’élément féminin. Les Gendarmes ont également été formés en tant qu’auxiliaires de la médiation sociale et sur les méthodes de traitement des mineurs », souligne le Commandement de la GN. Les aspects psychologiques liés au développement de l’enfant et de l’adolescent sont pris en compte dans cette formation, de même que l’action de médiation, la psychologie de la famille algérienne, le langage des  signes, etc, est-il ajouté, sachant que le stage pratique se déroule à l’Ecole supérieure de la GN à Zéralda. « La Gendarmerie nationale a réalisé une importante avancée dans le domaine de la protection des mineurs en fournissant tous les moyens nécessaires à la prise en charge totale de cette frange de la société et a parié sur le principe de la médiation sociale en tant que méthodes effectives pour la prévention des mineurs, en lui accordant une très grande  importance en tant qu’action sécuritaire, préventive et proactive », se félicite cette institution. Ces brigades, et « en dépit de leur récente création, ont réussi à s’imposer en tant qu’entité spécialisée et à travers leurs interventions qualitatives et efficaces dans le domaine des enquêtes et la révélation des tenants et aboutissants des affaires, dont l’une des parties est un mineur ainsi que dans le domaine de la prévention », ajoute-t-elle. Enfin et tout en soulignant sa « disposition » à venir en aide aux  citoyens, la Gendarmerie nationale met au service de ces derniers son numéro vert 10-55, son site internet « Tariki » (via le web, l’application ou à travers la page Facebook) pour se renseigner sur l’état des routes, ainsi que son site dédié aux pré-plaintes (https://ppgn.mdn.dz).

Yasmine Derbal