Décès de Djamel Allam: Le rapatriement de la dépouille et les obsèques pris en charge

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Les funérailles et le rapatriement en Algérie de la dépouille de l’artiste Djamel Allam, décédé, ce samedi, à Paris, à l’âge de 71 ans, sont pris en charge par l’Office national des droits d’auteur et droits voisins, a indiqué, ce dimanche, un communiqué du ministère de la Culture.

Le transport des artistes d’Alger vers Béjaïa sera assuré également par l’Office qui a mobilisé un bus pour (leur) permettre d’assister aux obsèques qui auront lieu, demain, à Béjaïa, ville natale de Djamel Allam, a précisé la même source. La dépouille du musicien sera acheminée «ce mardi » vers l’aéroport international Abane-Ramdane de Béjaïa où une cérémonie de recueillement est prévue, a annoncé le frère du chanteur, Rabah Allam, précisant que l’enterrement aura lieu au cimetière de Sidi M’hamed Amokrane, au centre-ville de Béjaïa. L’Office, qui prend en charge les frais du rapatriement de tout artiste membre décédé à l’étranger, avait organisé en novembre dernier à Béjaïa, un gala grandiose en hommage à Djamel Allam, qui était présent en dépit de son état de santé sérieusement dégradé, souffrant d’un cancer du pancréas. Avec une carrière artistique de 40 ans, Djamel Allam s’est affirmé autant sur la scène musicale nationale et qu’internationale comme un des illustres porte-voix de la chanson kabyle moderne. L’artiste, qui compte à son actif plusieurs œuvres musicales à succès, a contribué à donner à la musique kabyle une dimension internationale. Dans le cinéma, Djamel Allam a réalisé Banc public, un court métrage sorti en 2012 et signé des musiques de films, notamment Prends 10.000 balles et cassetoi de Mahmoud Zemouri et La pirogue de JeanClaude Berget. Devant la caméra, l’artiste a été distribué dans plusieurs longs métrages, notamment Mostefa Ben Boualaïd d’Ahmed Rachedi et Le refus de Mohamed Bouamari.