Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a relevé jeudi à Alger, une « convergence de vues » entre l’Algérie et les Etats-Unis sur la nécessité d’une solution politique à la crise libyenne.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une audience accordée à l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye, Richard Norland, M. Boukadoum a fait état d’une « convergence de vues » entre l’Algérie et les Etats-Unis sur la nécessité d’une solution politique à la crise en Libye, qualifiant l’entretien de « fructueux ». Il a précisé, à ce propos, que l’entretien a « permis d’échanger les points de vue sur la situation en Libye, notamment les efforts déployés par la communauté internationale avec les différentes initiatives » en vue de parvenir à une solution à la crise qui frappe ce pays depuis 2011. De son côté, M. Norland a exprimé la volonté de son pays d' »approfondir ses discussions avec l’Algérie » sur la crise libyenne, du fait notamment qu’elle « connaît bien la situation dans ce pays et peut nous aider à mieux la comprendre ». Le diplomate américain a évoqué, à ce propos, l’importance des efforts des Nations unies, à travers son représentant spécial, Ghassane Salamé, en vue de parvenir à une solution politique au conflit libyen, d’où la nécessité, a-t-il insisté, « de poursuivre le dialogue et la concertation et de soutenir les efforts internationaux » pour atteindre cet objectif.