Les médecins résidents candidats au DEMS (Diplôme d’études médicales spécialisées), sont appelés à s’inscrire à une session de rattrapage de l’épreuve, selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le département de Tahar Hadjar, a en effet, fixé cette session entre le 1er et le 19 juillet prochain. « Suite à la session normale du DEMS organisée au titre de l’année 2017-2018, j’ai l’honneur de vous informer que la session de rattrapage est prévue du 1er au 19 juillet », écrit la Direction générale des enseignements et de la formation supérieurs du même département, dans un courrier datant du 5 juin, adressé aux doyens des facultés de médecine. La DGEFS précise que « les candidats qui ne se sont pas présentés à la session normale son informés qu’ils sont autorisés à titre exceptionnel à s’inscrire à cette session de rattrapage durant la période du 17 au 24 juin 2018 ». Le diplôme qui sanctionne la fin de la formation de spécialiste pour un médecin résident est organisé chaque année à raison de deux sessions. Elles se déroulent « entre janvier et décembre pour la normale et entre mars et avril pour celle de rattrapage », nous explique un médecin résident. L’article 22 de l’arrêté ministériel 1137 de novembre 2015 portant organisation et modalité d’évaluation et de progression du cycle de formation en vue de l’obtention du DEMS, stipule qu’« une session de rattrapage est organisée dans un délai n′excédant pas trois (03) mois à compter de la date d’affichage des résultats de la session normale pour les résidents n’ayant pas réussi à la session normale de l’examen »Cette année, avec la grève du Camra, ces deux sessions ont déjà été boycottées, en janvier et en mars derniers. La session prévue entre le 1er et le 19 juillet est, pour ainsi dire, « exceptionnelle » et une première. Elle est surtout dictée par l’inquiétude des autorités à trouver de nouveaux médecins spécialistes à affecter dans le cadre du service civil, ceux qui sont actuellement en poste étant en fin de service. A défaut donc d’une nouvelle promotion, beaucoup de région risquent de connaitre les « déserts médicaux » que redoute le gouvernement.