Le mouvement de la contestation au Soudan a annoncé avoir reçu une nouvelle initiative de résolution de la crise établie par les médiateurs de l’Ethiopie et l’Union africaine (UA), soulignant que cette proposition sera soumise à l’examen avant de prendre une décision finale, ont rapporté des médias locaux.
Le nouveau plan prévoit une instance de transition constituée de huit civils et sept militaires, ont ajouté les mêmes sources. Sur les huit civils, sept seraient issus de l’Alliance pour la Liberté et le changement (ALC), tandis que le dernier serait choisi par les deux parties.
Cette instance sera présidée par un des militaires pendant 18 mois, avant qu’un civil ne prenne la relève jusqu’à la fin de la transition, qui doit durer au total trois ans, ont poursuivi les mêmes sources.
Le nouveau texte n’évoque pas, cependant, le quota de 67% de sièges alloués à l’ALC au sein du futur conseil législatif, tel qu’il avait été revendiqué par la contestation.
Ce pourcentage avait été accepté par les deux parties avant la rupture des négociations, mais il a été critiqué ces dernières semaines par le Conseil militaire de transition, qui demandait sa révision et la tenue préalable des élections pour le choix des députés.
Une fois l’accord accepté et signé, les deux camps « reprendront les négociations » et finaliseront « les questions en suspens, notamment la formation du Conseil législatif », a précisé le texte de la proposition éthiopienne-UA.
Les représentants de la contestation ont lancé un nouveau appel à une mobilisation dimanche 30 juin, alors que les négociations avec le Conseil militaire de transition, qui dirige le pays depuis la destitution en avril du président Omar el-Béchir, n’ont pas encore reprises.
Les pourparlers ont été interrompus suite à la dispersion meurtrière du 3 juin dernier d’un sit-in de manifestants devant le quartier général de l’armée à Khartoum faisant des dizaines de victimes.
L’Ethiopie a entrepris depuis un mission de médiation en vue de les relancer et de trouver une issue à la crise actuelle. Le Conseil militaire de transition a demandé à Addis-Abeba .






