Des officiers de haut rang ainsi que des experts représentant douze pays du continent Africain, dont l’Algérie, se sont à nouveau rencontrés, lundi à Kampala, (Ouganda) pour poursuivre les discussions relatives à la création d’une Force commune d’intervention rapide.
C’est la troisième fois que ce groupe de travail engage des travaux destinés à examiner la mise en place de Capacités Africaines de réponse immédiate aux crises (CARIC), une initiative lancée en novembre 2013, pour traiter de situations requérant une intervention militaire conjointe sur le continent. Durant une première rencontre, cette cellule a eu à examiner l’efficacité la capacité de la CARIC à répondre aux crises et de ses capacités à contribuer aux opérations de maintien de la paix en Afrique. Inaugurant cette nouvelle rencontre, le lieutenant-général, Ivan Koreta, a, au nom du chef des forces Armées Ougandaises, le général David Muhoozi, indiqué que l’Afrique devrait se doter de moyens propres à mettre fin aux conflits prolongés. « Nous devons, dit-il, avoir la capacité de soutenir des interventions à différents niveaux et au bon moment dans ces conflits ». Outre l’Algérie, prennent part aux discussions des représentants de l’Afrique du Sud, de l’Angola, du Burkina Faso, de l’Egypte, du Niger, de l’Ouganda, du Rwanda, du Sénégal, du Soudan, de Tanzanie et du Tchad. Selon les premières estimations, plus de 30 millions de dollars seraient nécessaires pour mettre en place une force d’intervention et créer le siège de la CARIC, dont chaque pays membre doit, par ailleurs, contribuer à hauteur de 12.000 dollars/an pour financer les opérations et les dépenses administratives de l’organisation