Institut Pasteur d’Algérie: Adoptation de nouvelles méthodes pour le dépistage du virus

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L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) devra adopter de nouvelles méthodes de dépistage du coronavirus, suite à l’application des mesures de confinement pour certaines régions, a révélé le directeur général de l’IPA, Fouzi Derrar.

«Les mesures de confinement appliquées pour certaines régions permettront certainement d’endiguer la propagation de la pandémie, d’où l’impératif pour l’IPA d’adopter de nouvelles méthodes de dépistage du coronavirus et de se focaliser sur les cas symptomatiques», a fait savoir, hier, Derrar. Concernant le nombre de cas enregistré jusqu’à l’heure actuelle, le même responsable a précisé qu’«il était faible (264 cas), par rapport à la propagation du coronavirus dans le monde et au nombre des cas testés qui s’élève à 2500, depuis l’apparition de cette pandémie en Algérie». «Après l’entrée en service des différentes nouvelles annexes de l’IPA, le Laboratoire national de référence (LNR) relevant de l’Institut Pasteur d’Alger subira moins de pression», a-t-il dit, ajoutant que l’«annexe d’Oran est entrée en service ces derniers jours, en attendant l’entrée en service des annexes de Constantine, Tizi-Ouzou et Ouargla».

S’agissant des souches de ce virus qui se propage en Algérie, Derrar a relevé que «les travaux scientifiques effectués par l’IPA démontrent qu’elles sont semblables à celles de France, ce qui signifie que le virus a été introduit de France.» «L’Institut suit de près tous les développements en cours dans le monde concernant la propagation de la pandémie, notamment en France, pour identifier d’autres souches virales et prendre des mesures efficaces pour faire face à la situation», a-t-il ajouté. Déplorant les allégations ciblant l’Institut, notamment en ce qui concerne le protocole de dépistage et de diagnostic du Covid-19, Derrar a souligné que l’Institut fonctionne «conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à celles en vigueur en Europe, en Asie et aux Etats-Unis d’Amérique».

Par ailleurs, il a affirmé que l’Institut qui est «un centre de référence pour l’organisation onusienne, met à jour continuellement ses informations, à travers les séminaires scientifiques internationaux et suit et applique ses instructions en fonction des développements enregistrés dans ce domaine». Concernant de faux négatifs (résultats) évoqués par certains, Derrar a expliqué que «la technique appliquée au niveau de l’Institut obéit aux recommandations internationales» et que les idées qui circulent «sont infondées et n’ont aucun sens scientifique», relevant que «l’Institut Pasteur a besoin davantage d’appui de la part la communauté scientifique et médicale pour pouvoir donner des orientations, les plus objectifs possibles, en cette conjoncture particulière que vit le pays».