Cour d’Alger: Début du procès en appel de l’ex-directeur de la résidence du Sahel Hamid Melzi

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Le procès en appel des jugements de première instance prononcés contre l’ex-directeur de la résidence d’Etat du Sahel, Hamid Melzi, et ses co-accusés, les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, a débuté hier à la Cour d’Alger. Le Pôle économique et financier près le Tribunal de Sidi M’hamed avait condamné fin septembre dernier l’accusé principal, Hamid Melzi, à une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 8 millions DA dans une affaire de corruption dans laquelle sont poursuivis d’autres responsables, dont les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. L’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été condamné à une peine de 6 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un  million de dinars. Abdelmalek Sellal a, quant à lui, écopé d’une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinars. Les fils Melzi, Ahmed, Salim et Mouloud, ont été condamnés à une peine de 2 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 8 millions DA. Son quatrième fils Walid a écopé d’une peine d’un  an de prison ferme, assortie d’une amende d’un  million de dinars. Les sociétés des fils Melzi doivent s’acquitter, in solidum, d’une amende de 32 millions DA. Le principal accusé Hamid Melzi est condamné à verser au Trésor public une amende de 20 millions de DA à titre de dommages et intérêts avec le gel de tous ses comptes bancaires. L’ex-directeur d’Air Algérie, Bekhouche Allache, a été condamné à 2 ans de prison, dont un  an avec sursis et à une amende de 500 000 DA. L’ex- DG d’Algérie télécom, Ahmed Choudar, a été condamné à un an de prison ferme et à une amende d’un  million de dinars, tandis que l’ex-directeur de la résidence officiel El Mithaq a été condamné à un  an de prison avec sursis et à une amende de 200.000 DA. Placé en détention provisoire depuis mai 2019, Hamid Melzi est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment pour blanchiment d’argent, transfert de biens provenant de la criminalité, abus de fonctions pour l’acquisition d’indus privilèges, incitation d’agents publics à exploiter leur influence outre la conclusion de contrats en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur.