Coupes africaines: Le CSC, le CRB et le MCA assurent… sur fond de limogeages

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Pour leur entrée en lice dans les compétitions africaines, on dirait que le CSC, le CRB et le MCA se sont passé le mot pour l’emporter sur le même score (2 – 0). Désormais, la qualification pour le prochain tour n’est plus tellement loin. Ils ont fait le plus dur, surtout que la reprise peut s’avérer parfois piégeuse.

Il suffit à présent de confirmer dans une semaine pour valider leur ticket. Simple formalité, peut-on avancer sans risque de se tromper, mais la vigilance doit toujours être de mise, notamment pour le CSC qui évoluera à l’extérieur. Les Constantinois ont ouvert le bal vendredi en Coupe de la CAF, au stade Hamlaoui, en battant les Rwandais du FC Police grâce aux réalisations de Dib sur penalty et du Nigérian Tosin Omoyele. Un but dans chaque mi-temps a scellé le sort de la rencontre qui a été néanmoins compliquée à gérer pour les poulains de Kheireddine Madoui. Il va falloir confirmer cette victoire à Kigali ce dimanche. La tâche du CRB sera encore moins ardue devant les Congolais de l’AC Léopards, grâce notamment à son succès net et sans bavure à Brazzaville (2 – 0), œuvres de Boussouf et Khacef. Il n’y aura aucun suspense à Baraki, ce samedi, les Belouizdadis ont assuré et rassuré leurs fans, alors que leur nouveau coach Corentin Martins, ne pouvait pas mieux entamer sa mission à la tête du club algérois. Il y a de quoi se montrer ambitieux pour la suite du parcours en Ligue des champions. Idem pour le MCA qui a l’avantage de jouer ses deux matchs à domicile. Les Mouloudéens ont fait le tuf devant la modeste équipe libérienne de Watanga (2 – 0). Ils auront l’occasion de récidiver ce jeudi face au même adversaire et sur la même pelouse du stade Nelson-Mandela qui a suscité une vague d’indignation tellement elle était en mauvais état complètement jaunie. La sanction n’a pas tardé à tomber. Alors que le match n’était pas encore terminé qu’on a mis fin aux fonctions du directeur du stade. C’est le chargé de la gestion des affaires du complexe olympique Mohamed Boudiaf (OCO) qui a pris cette décision, avant qu’il soit à son tour limogé, quelques heures plus tard, par le ministre de la Jeunesse et des Sports. Une situation ubuesque qui prête à rire …ou à pleurer, c’est selon. Cela vient nous rappeler que l’entretien des pelouses chez nous est un véritable casse-tête, notamment durant la période des grosses chaleurs. Un problème récurrent auquel on ne trouve pas de solution pour le moment. Est-ce un problème de négligence ou bien de compétence ou les deux ? Chaque fois des « fusibles » sautent, mais ceux qui les remplacent ne font guère mieux. On se demande si les responsables ne devraient pas faire appel à l’expertise étrangère pour mettre un terme à cette incurie.

Ali Nezlioui       

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