En attendant le début du championnat de la Ligue 1 prévu le 21 septembre, ce week-end est consacré aux compétitions africaines interclubs. Hier vendredi, le MCA et le CSC ont ouvert le bal respectivement en Tunisie et au Ghana. Les Mouloudéens ont affronté les Tunisiens de Monastir pour le compte du match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions.
Les Constantinois, quant à eux, ont croisé le fer avec Nsoatreman FC en Coupe de la CAF. Aujourd’hui, c’est au tour du CRB, en Ligue des champions, opposé à l’équipe du Burkina Faso de l’AS Douanes (17h), alors que l’USMA fera son entrée en Coupe de la CAF face aux voisins du Stade Tunisien (19h). Ce sera la première sortie officielle des Rouge et Noir, cette saison. Il est à noter que les quatre représentants algériens disputent la manche aller de ce deuxième tour en dehors de leur base. Le dernier avant la qualification à la phase des poules. Mais on n’en est pas encore là. Les Belouizdadis, qui viennent de s’assurer les services de leur ancienne coqueluche et meilleur buteur des Verts, Islam Slimani, doivent d’abord penser à réaliser un bon résultat au Burkina Faso. Cela se fera sans leur nouvelle recrue pas encore qualifiée. Mais le Chabab possède de nombreux arguments pour faire valoir son statut de favori. Avec les Mahious, Boussouf et autres Khacef, le CRB peut allègrement franchir le barrage des Douaniers burkinabés et se qualifier ainsi à sa cinquième phase des poules de rang. Il faut dire que les clubs algériens, notamment ceux engagés dans les compétitions africaines, se sont bien renforcés durant le mercato. Ils peuvent désormais rivaliser avec les ténors du Continent et les regarder dans les yeux. Mais il faut d’abord passer par la case des tours préliminaires. Si le premier a été franchi aisément par la Belouizdadis, celui-là ne devrait pas constituer un grand problème pour eux. Il suffit juste de prendre au sérieux l’adversaire et imposer son jeu. Les poulains de Corentin Martins possèdent suffisamment d’expérience pour sortir vainqueurs de cette double confrontation. L’USMA de son côté n’est plus à présenter en Afrique. Les Algérois ont acquis une solide réputation sur le Continent, mais ils doivent tout de même se méfier du Stade Tunisien. D’autant qu’il s’agit d’un derby. Ce genre de rencontres se jouent parfois sur des détails. Même lorsqu’ils sont en difficulté, les Tunisiens savent faire déjouer les équipes algériennes pour les surprendre par la suite. C’est ce qu’on craint pour les Usmistes qui manquent cruellement de compétition en ce début de saison, alors que l’équipe du Stade Tunisien a déjà disputé deux matchs en championnat. Aussi, ce sera le premier match de Nabil Maâloul sur le banc de l’USMA qui doit composer avec beaucoup de nouveaux joueurs certes de qualité, mais n’ont pas l’habitude d’évoluer ensemble. A ce stade de la saison, l’équipe manque de cohésion et d’automatisme, même si elle a fière allure sur le papier avec les nouvelles recrues Adalid Terrazas, Ilyes Chetti, Houssam Ghacha, Imad Azzi, Musa Alli, Kévin Mondeka, Glody Likonza, Ghiles Guenaoui ou encore Sekou Gassama. De quoi inspirer la crainte chez l’adversaire, mais il faut que la mayonnaise prenne pour en faire une équipe homogène et performante. On aura un début de réponse, ce soir, au stade de Radès.
Ali Nezlioui
