Coupe de la CAF: JSK-CS Sfaxien, cet après-midi à Tizi-Ouzou Les Canaris pour terminer le boulot

0
744

Même si la JSK évoluera, cet après-midi (17h), dans une situation très confortable, elle n’est pas pour autant encore qualifiée aux demi-finales de la Coupe de la CAF.

Certes, les Canaris ont accompli un grand pas en allant s’imposer à Sfax au match aller (1-0), mais il va falloir terminer le boulot à Tizi-Ouzou, ce qui ne sera pas une mince affaire. D’ailleurs, le coach kabyle, Denis Lavagne, en est conscient. «Il reste 90 minutes à jouer chez nous. Certes, on a une option et un avantage psychologique sur l’équipe de Sfax, nous sommes dans de meilleures conditions que notre adversaire, mais il va falloir confirmer en affichant le même niveau de performance qu’au match aller», a-t-il déclaré à la presse à la veille de la rencontre. Il faut dire aussi que la JSK a montré, depuis le début de la saison, qu’elle est plus à l’aise en dehors de ses bases. D’ailleurs, elle reste sur une cuisante défaite à domicile en championnat face au MCO. Elle a du mal à s’exprimer au stade du 1er–Novembre, eu égard à la jeunesse de son effectif et son manque d’expérience. En revanche, l’équipe est plus à l’aise dès qu’elle est appelée à jouer à l’extérieur, car elle n’est pas dans l’obligation de faire le jeu. Cela dit, en ayant un but d’avance, Walid Bencherifa et ses coéquipiers peuvent laisser venir et gérer le match à leur guise. Cependant, ils devront se méfier de l’équipe de Sfax qui n’a plus rien à perdre. Elle va certainement prendre des risques pour essayer de renverser la situation en sa faveur. «Dès la fin du match à Sfax, j’ai bien insisté auprès des joueurs pour leur dire que le match n’était pas terminé. Je leur ai expliqué qu’il fallait rester concentrés et qu’il fallait également se méfier de Sfax qui n’a rien à perdre», a prévenu l’entraîneur ses poulains. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un derby nord-africain. Dans ce genre de confrontations, l’avantage du terrain est rarement déterminant, d’autant que le match se déroule à huis clos. N’empêche, la JSK est bien partie pour décrocher son billet pour le dernier carré de la Coupe de la CAF, confirmant ainsi, ses traditions africaines. Il est vrai que la JSK ne cesse de surprendre agréablement. C’est la seule équipe qui joue sur trois tableaux, le championnat, la Coupe de la Ligue et la Coupe de la CAF. «Notre politique des jeunes commence à porter ses fruits et le meilleur est encore à venir», dira fièrement le président Cherif Mellal. Les bons résultats obtenus par son équipe lui donnent raison pour le moment. Le club a en effet investi dans un groupe de jeunes joueurs qui commencent à émerger, à l’image de Boualia, Nechat, Aït Abdeslam et Souyad. Pourtant au départ, rares sont les observateurs qui ont misé sur la JSK, cette saison. Il y a lieu de penser que la politique prônée par le club kabyle est la bonne. Du moins jusqu’à présent. La JSK peut rêver d’un nouveau sacre africain. Elle s’en approche doucement, même si le plus difficile est à venir. Cela dit, il ne faut pas brûler les étapes et prendre les matchs l’un après l’autre, comme l’a souligné son coach Denis Lavagne.

Ali Nezlioui