Le MO Béjaïa aura la mission très dure sur le terrain du TP Mazembe (RD Congo) cet après-midi (14h30, heure algérienne) lors de la finale-retour de la Coupe de la Confédération africaine de football après avoir été accroché lors du match aller (1-1) à Blida.
Mais le représentant algérien y croit toujours et compte «jouer à fond» ses chances, selon les dires de son entraîneur Nacer Sendjak, qui aura néanmoins à composer avec un effectif décimé, en raison des suspensions de ses deux défenseurs centraux, Adel Lakhdari et Amar Benmelouka, conjuguées à la défection de dernière minute de l’attaquant Youcef Touati. «Nous savons que notre mission ne sera pas du tout facile, mais nous n’avons rien à perdre et la pression sera sur les épaules de l’adversaire. On va ainsi tenter d’exploiter cette donne pour créer la surprise», estime le coach béjaoui. A pied d’œuvre à Lubumbashi depuis jeudi, les Crabes trouvent, notamment, du mal à résister aux conditions climatiques très difficiles régnant sur place, marquées par une chaleur suffocante et un taux d’humidité très élevé. Il s’agit là de la principale appréhension de Sendjak, même s’il se dit persuadé que ses protégés «vont se surpasser et tout donner» face à des Congolais qui se préparent déjà à la fête. Même son de cloche chez les joueurs du MOB, à l’image du capitaine et buteur de l’équipe lors de la première manche, Fawzi Yaya, qui s’est engagé à «jouer avec les tripes pour représenter dignement le football algérien», alors que son coéquipier Fawzi Rahal estime que «rien n’est encore joué», ajoutant qu’à la lumière du résultat du match aller, les deux équipes «partent à chances égales». Le fait d’évoluer pour la deuxième fois en quelques mois dans l’antre des Corbeaux (les deux équipes se sont déjà affrontées en phase de poules), va permettre aux Algériens de «mieux s’exprimer», assure encore Rahal. Il faut dire qu’en dépit de la grande expérience du TP Mazembe dans ce genre de rencontres, comme l’attestent ses nombreux titres africains dont le dernier en date est le trophée de la Ligue des champions de 2015, la formation drivée par le Français Hubert Velud n’a nullement l’intention de sous-estimer son adversaire. «Le MOB, bien qu’il participe pour la première fois de son histoire à une compétition internationale, nous a laissé une très bonne impression lors de la finale-aller. Nous nous attendons donc à ce que notre mission soit compliquée face à des joueurs accrocheurs», prévient Velud. Aller au bout du rêve est l’ambition majeure des Béjaouis. Réussiront-ils alors là où l’USM Alger avait échoué en novembre 2015 sur cette même pelouse du stade de Lubumbashi ?
B.N.