Coupe arabe: Algérie-Egypte, des retrouvailles apaisées

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L’équipe nationale A’ a rendez-vous, ce soir (20h), avec l’Egypte pour le compte de la 3e journée de la phase des poules de la Coupe arabe des nations.

Les deux sélections sont déjà qualifiées pour les quarts de finale, mais le match revêt un cachet important, puisque le vainqueur ravira la première place et évitera par conséquent le Maroc, lors du prochain tour.Il faut savoir que l’Algérie et l’Egypte ne se lâchent pas dans cette poule.

Avec deux victoires chacune et une différence de buts identique (+6), elles sont obligées de se départager à l’issue de cette confrontation directe que ce soit sur le terrain ou bien par tirage au sort. Les Verts, plutôt convaincants jusqu’à présent, devront néanmoins hausser encore leur niveau pour pouvoir se défaire des Egyptiens toujours présents dans ce genre de joutes. Les confrontations entre les deux pays ont toujours été âpres, passionnantes et passionnées. Même s’il s’agit de l’équipe A’ de l’Algérie, elle est appelée à être à la hauteur, comme le souligne son coach Madjid Bougherra. «On a souvent affronté l’Egypte dans des matchs importants ou décisifs. Il y a une grande rivalité sportive entre les deux pays. C’est un match qui va se jouer sur l’état d’esprit. La solidarité doit être de mise, même si l’aspect tactique ne doit pas être négligé.

Si nous voulons l’emporter, il nous faut élever notre niveau», dira-t-il en conférence de presse d’avant-match. Il est à rappeler que les deux sélections ne se sont plus croisées depuis 2010 à la CAN de la même année en Angola.

Les Pharaons l’ont emporté ce jour-là sur le score sans appel de 4 à 0. C’était juste après l’épopée d’Omdourman qui reste gravée dans tous les esprits. Mais, depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, les deux nations se sont réconciliées depuis. Il n’y a plus cette rivalité toxique entre Egyptiens et Algériens. «Pour moi, ce qui s’est passé en 2009, c’est définitivement du passé. La rivalité sportive reste, évidemment, mais ça reste et ça doit se limiter au domaine sportif», dira Madjid Bougherra à ce propos. On ne pense pas, en effet, que la rivalité dépassera les limites du terrain, car tout le monde a compris qu’il ne faut pas confondre entre rivalité sportive et relations fraternelles entre deux peuples que rien ne sépare. Ce qui s’est passé en 2009 ne devrait plus se reproduire, ni avec l’Egypte, ni avec un autre pays d’ailleurs. Pour cette rencontre à l’importance toute relative, Madjid Bougherra devrait en principe reconduire, à un ou deux éléments près, l’équipe qui avait balayé le Soudan lors du premier match. On pourrait ainsi retrouver M’Bolhi dans les buts. Le duo expérimenté Benlamri-Bedrane devrait également retrouver sa place dans l’axe de la défense. En revanche, le coach ne pourra pas compter sur les services du sociétaire du CRB Mrezigue, suspendu pour cette rencontre après avoir été exclu par l’arbitre lors de la rencontre contre le Liban. L’on s’attend également à la reconduction de Belaïli qui a été d’un grand apport contre le Liban. Tout comme Brahimi. Les deux joueurs ne sont pas incompatibles comme pourraient le penser certains. C’est Sayoud qui devrait faire les frais de ce choix, à moins que le coach n’en décide autrement. Il a en tout cas l’embarras du choix dans un match de prestige certes, mais qui n’est capital pour la suite de la compétition.

Ali Nezlioui