La création d’une école de danse, l’amélioration de l’acoustique de la salle des spectacles de l’Opéra d’Alger et l’élargissement de la fosse d’orchestre, ont été au centre d’une rencontre tenue, ce dimanche, à Alger, entre le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi et le surintendant de la Scala de Milan, Alexander Pereira.
Réunis à l’Opéra d’Alger BoualemBessaïh, le ministre de la Culture et le surintendant de la Scala de Milan, se sont entendus sur l’ouverture d’une école de danse qui prendrait en charge la formation et le suivi des enfants dont l’âge varie entre 6 et 10 ans. L’installation d’une «coquille acoustique», enveloppe amovible permettant une bonne propagation des ondes sonores sur scène et dans la salle, a également été évoquée par les deux hommes, ainsi que l’«élargissement de la fosse d’orchestre» pour permettre, ont-ils estimé, «un plus grand nombre de musiciens» accompagnant un opéra. L’aspect décoratif, de manière à consacrer à la salle des spectacles de l’Opéra d’Alger les atmosphères solennelles du 4e art, celles de l’opéra notamment, a constitué un autre volet de discussion entre le ministre de la Culture et le surintendant de la Scala de Milan. Qualifié de «fructueux» par les deux parties, l’entretien, auquel a assisté le directeur de l’Opéra d’Alger, Noureddine Saoudi, s’est conclu entre les deux hommes par la volonté de créer des échanges réguliers entre les deux institutions, donnant effet à cette décision par la programmation, dès le début de l’année 2019, de «quatre ou cinq opéras» que la Scala de Milan présenterait à l’Opéra d’Alger. Théâtre d’Opéra italien, la Scala de milan, fondée en 1778, compte actuellement, selon Alexander Pereira, 1600 étudiants et fait partie des salles d’opéra de renommée internationale, avec le «Théâtre San Carlo» de Naples, qui date de la même époque, et la «Fenice« de Venise, bâtie 4 ans plus tard.