Coopération algéro-italienne: Hadjar et l’ambassadeur d’Italie ambitionnent au renforcement des relations bilatérales

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a passé en revue avec l’ambassadeur d’Italie à Alger, Pasqual Ferrara, l’état des relations bilatérales dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a indiqué, hier, un communiqué du ministère.

Au cours de cette audience, les deux parties ont examiné «les possibilités de renforcer l’enseignement de la langue italienne en Algérie par l’ouverture d’un département de la langue italienne au niveau des universités de l’ouest du pays, de même qu’elles se sont penchées sur d’autres projets de coopération universitaire, notamment en signant d’autres accords bilatéraux en matière de recherche scientifique, comme le projet de grande envergure qui comprend neuf projets, dont six projets de mobilité ont déjà été achevés», précise-t-on de même source. Dans ce cadre, le ministre de l’Enseignement supérieur a sollicité la partie italienne pour la signature d’un accord de partenariat en matière de restauration du patrimoine par la création d’une formation spécialisée «Master de restauration du patrimoine». D’autres projets «ont également retenu l’attention des deux parties, comme celui relatif aux bourses d’études, où notre pays a sollicité l’aide de l’Italie pour l’attribution de bourses universitaires au profit d’étudiants algériens qui veulent poursuivre leurs études au niveau des universités italiennes, notamment en matière de recherche scientifique telles que l’agro-alimentaire, les ressources marines, la pollution des eaux, le génie sismique», note la même source. L’entretien a également porté sur «l’élaboration de projets mixtes en matière de recherche scientifique et leur cofinancement». Dans ce cadre, Hadjar et l’ambassadeur italien «ont convenu d’encourager les universités des deux pays à plus de coopération et d’échanges des délégations d’experts et d’enseignants et permettre ainsi une plus grande mobilité de doctorants par le biais, notamment, de contacts et d’opérations de jumelage entre les différentes universités des deux pays». Lors de la rencontre, les deux parties «ont également manifesté leur désir de renouveler le protocole exécutif scientifique et technologique signé par les deux pays et qui arrive à expiration», a ajouté le communiqué.