La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi, a affirmé, ce jeudi à Alger, que l’Algérie soumettra, fin février en cours, la 3e communication nationale et le 1er rapport actualisé sur les changements climatiques en Algérie, au Secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Présidant la clôture des travaux du premier atelier sur la garantie de la qualité de l’inventaire national des émissions des gaz à effet de serre, Mme Mouafli a précisé que «le ministère s’efforcera de mettre en œuvre les recommandations immédiates issues du rapport de l’inventaire national des gaz à effet de serre, avant de le soumettre à la Commission nationale sur le climat pour approbation», ajoutant que «l’Algérie soumettra fin février courant la 3e communication nationale et le 1er rapport actualisé sur les changements climatiques en Algérie auprès du Secrétariat de la CCNUCC».
«Parallèlement à la 3e communication nationale et au 1er rapport actualisé, nous œuvrons à lancer dans les plus brefs délais notre demande auprès du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour financer la 4e communication nationale et le 1er rapport national de transparence (2024) pour une période de deux ans», a ajouté Mme Moualfi, exprimant l’intérêt du pays de «bénéficier des programmes et initiatives de la CCNUCC en vue du renforcement des capacités de nos cadres nationaux dans les domaines concernés par l’inventaire national, notamment l’énergie, l’industrie, l’agriculture, les forêts et les déchets». Concernant l’inventaire national des émissions des gaz à effet de serre (période 1990-2020), dont le contenu sera inclus dans le rapport que soumettra l’Algérie au Secrétariat de la CCNUCC, la ministre a souligné que son département, qui a été chargé de l’élaboration de cet inventaire et de la mise en place du système national d’inventaire des émissions des gaz à effet de serre, en coordination avec les secteurs concernés, «aspire, en dépit de tous les défis, à remplir pleinement les engagements de l’Algérie dans le cadre de ladite convention et de l’Accord de Paris». «En dépit des efforts déployés par l’Etat, le besoin d’accéder au financement, y compris ce que prévoit la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), est impérieux pour mettre en place un système national d’inventaire des gaz à effet de serre, qui soit durable du point de vue fonctionnel, technique et méthodologique, mais également du point de vue de ressources humaines qualifiées», a-t-elle dit. S’agissant du premier atelier, de cinq jours, sur la qualité de l’inventaire national des gaz à effet de serre, organisé par la tutelle, en collaboration avec le Secrétariat de la CCNUCC et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la ministre s’est félicitée des résultats de l’atelier qui, a-t-elle soutenu, «seront pris en considération pour développer notre nouveau système en cours d’élaboration». L’atelier auquel ont participé des cadres nationaux de divers départements ministériels, en présence d’experts du Secrétariat de la CCNUCC, a été sanctionné par nombre de recommandations «à même de renforcer les dispositifs institutionnels pour répondre aux mesures de transparence dans le cadre de la Loi sur le climat, en cours d’élaboration par le ministère de l’Environnement, mais également du développement et de l’institutionnalisation du système d’inventaire, en vue d’assurer la collecte de données et d’informations pour effectuer un reporting régulier et périodique, conformément à la Convention des Nations unies», a conclu la ministre.
N. I.