Constantine: Deux expositions d’art plastique présentent 102 peintures éblouissantes

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Les salles d’exposition un et deux du palais de la culture Mohamed Laïd-Al Khalifa de Constantine ont été embellis jeudi, par la présentation de 102 peintures éblouissantes, agrémentées des couleurs de toutes les inspirations, dans le cadre de l’ouverture de deux expositions d’art plastique.

La grande salle du Palais de la culture, qui accueille une exposition collective de huit artistes peintres renferme des toiles créatives conjuguant l’impressionnisme, le symbolisme et l’art abstrait avec un assemblage de couleurs oscillant entre des teintes vives et sombres sous le slogan : «Une forme, une couleur».

La petite salle, pour sa part, abrite les œuvres de deux artistes locaux, Rabah Lemloume et MohamedCherif Bouanaka, qui exposent des toiles traduisant des styles et des techniques variées (pinceau, stylo, couteau) dans un cadre artistique mettant en lumière les contradictions de l’esprit humain, des paysages, ainsi que d’autres toiles mettant l’accent sur la beauté de la ville du vieux rocher en dépit de l’effondrement de ses vieilles bâtisses.

A l’ouverture de ces deux expositions, le public a sillonné les différents pavillons où chaque artiste a présenté une esquisse de ses œuvres et délivré le message qu’il voulait véhiculer à travers ses peintures, ainsi que les techniques utilisées. Dans ce contexte, Bariza Zahi, chef de service des activités culturelles à la Direction de la culture et qui figure parmi les participants de l’exposition collective, a fait savoir qu’elle participe à cette exposition avec quatre toiles ayant pour dénominateur commun le reflet de La réalité sociétale, symbolisée par la femme qu’elle considère comme la matrice. Cette artiste a affirmé avoir intitulé
« Le deuil » l’une de ses toiles pour traduire la peine profonde d’une mère suite à la disparition de ses enfants, précisant que cette toile est inspirée d’une famille dont la mère a perdu ses enfants dans des circonstances tragiques, dans un laps de temps n’excédant pas deux semaines, alors que les trois autres peintures ont été baptisées La conspiration, Le duel des jours et La mémoire.

Abondant dans ce sens, l’artiste-peintre Massika Belhoula a expliqué que les thèmes de ses peintures sont centrés sur Les femmes et le rêve de la paix, ajoutant que ce qui l’a le plus encouragé à investir ce créneau, c’est d’avoir évolué dans un milieu artistique où plusieurs membres de sa famille pratiquent le dessin et le chant en sus de jouer d’un instrument de musique, en particulier dans le style andalou. L’artiste, diplômée depuis 1998 de l’Ecole régionale des beaux-arts, a fait part de sa participation le 20 novembre en cours à une exposition d’arts plastiques organisée en Espagne, dédiée à la femme orientale et aux instruments de musique andalouse.

L’exposition, initiée par la Direction de la culture dans le cadre de la célébration du 63e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution libératrice, se poursuivra jusqu’au 30 novembre, selon les organisateurs.