Plusieurs acteurs de la classe politique nationale ont relevé ces derniers temps la nécessité de la consolidation des fondements de l’Algérie nouvelle, estimant que cela constitue une responsabilité collective dont l’édification doit se faire avec la participation de tous les enfants du pays, sans exclusion aucune.
Ce sont là les exigences de la nouvelle conjoncture, marquée par de nombreux défis, aussi bien aux plans sécuritaire que politique et économique. A ce titre, de nombreux observateurs relèvent que l’unité et la cohésion du peuple sont le secret de la force de l’Algérie et de son succès à contrecarrer ses ennemis qui œuvrent, jour et nuit, en usant de toutes les voies et de tous les moyens possibles, à diffuser le discours de la discorde, de la division et de la haine entre les composantes du même peuple. Les ennemis de l’Algérie, notent ces mêmes observateurs, sont parfaitement conscients que le secret de notre force réside dans notre unité et c’est la raison pour laquelle, ils tentent, à travers toutes les voies et tous les moyens possibles, à ébranler notre unité, en diffusant un discours de discorde, de division et de haine entre les composantes du même peuple par la voie de la propagande, de la désinformation et des rumeurs, afin de semer le trouble et déstabiliser notre pays.
Ces complots et ces pratiques hostiles, bien que leurs subterfuges sont dévoilés au grand jour, nous appellent tout un chacun à discerner les véritables objectifs et œuvrer à les contrecarrer avec fermeté et détermination, en faisant preuve des plus hauts degrés de conscience et à veiller à ce que la reconfiguration du monde ne se fasse pas en notre absence et au détriment de nos intérêts vitaux, à ne pas se satisfaire d’une adhésion passive à la nouvelle carte du monde, avec ses modèles économiques et culturels. Dans le même ordre d’idées, plusieurs acteurs politiques estiment que le président de la République a eu le courage d’ouvrir de grands chantiers de réforme politique et de renouveau institutionnel, indiquant que «nous devons tirer avantage de tout cela pour édifier une classe politique et un front interne forts, impliquant tous les acteurs politiques et la société tout entière». Cette démarche permettra de créer un climat propice à un décollage économique et de consolider la cohésion interne, ont-ils soutenu avant d’ajouter que «nous ne pouvons parler de front interne, de stabilité nationale ou de souveraineté de nos décisions, que lorsque nous disposerons d’une économie et d’institutions fortes, d’où la nécessité de s’unir et de revoir notre approche économique». D’autres chefs de partis et personnalités avaient mis l’accent sur la nécessité de renforcer le front interne et de mettre la main dans la main pour faire face aux nouveaux défis, précisant que plusieurs préoccupations jugées essentielles ont été soulevées lors de cette rencontre, notamment en ce qui concerne le volet économique et le secteur agricole, ainsi que la performance de certains départements ministériels. Ils ont réaffirmé leur soutien à toute démarche susceptible d’appuyer la stabilité et la sécurité du pays ainsi que les institutions de l’Etat, et de faire face à quiconque oserait porter atteinte à l’unité du peuple, la stabilité et la souveraineté du pays. Le président de la République avait appelé à la construction d’un front interne capable de déjouer toutes les «tentatives de provocation» et «mettre à nu les contrevérités hostiles qui ne feront pas renoncer l’Algérie à ces grands choix et orientations stratégiques, qu’il s’agisse des démarches adoptées pour réaliser une cadence ascendante en matière de développement durable à la faveur de la mobilisation de nos capacités et la lutte contre le pillage des ressources de la nation, ou bien de la vision régissant notre politique extérieure». Cette politique extérieure qui «œuvre à la défense de nos intérêts et le recouvrement mérité de la puissance et du poids de l’Algérie, puisés de son histoire séculaire, de l’unité de son peuple, de ses capacités et ressources, et de sa volonté d’établir des relations équilibrées avec ses partenaires tant au double plan régional et international», a-t-il souligné. Il s’agit d’une vision appelant à faire prévaloir la voix de la Justice et à soutenir les causes justes faisant ainsi de notre pays un élément d’équilibre et de stabilité dans la région.
A ce titre, le peuple algérien est appelé à suivre l’exemple des symboles de la nation algérienne durant la résistance et la glorieuse guerre de libération nationale, en vue de resserrer les rangs et renforcer le front interne pour faire face à toutes les manœuvres qui se trament contre l’unité nationale et la stabilité du pays.
Ainsi, de nombreux acteurs politiques estiment que les Algériens, notamment les jeunes, ont besoin aujourd’hui de la force spirituelle pour qu’ils forment un seul rang, appelant au resserrement des rangs et au renforcement du front interne au service de la société et de la patrie en veillant au progrès de celui-ci dans tous les domaines. Dans cette optique, le Président Tebboune avait indiqué que «plus que jamais, la jeunesse se doit d’honorer le sacrifice de ces femmes et de ces hommes qui ont consolidé le socle identitaire national sur lequel se construit aujourd’hui l’Algérie en tant qu’Etat et Nation autour des valeurs de solidarité à l’intérieur du pays et sur les valeurs de non-ingérence, de respect du droit à l’auto-détermination et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, à l’extérieur».
Il avait relevé que «l’Algérie tient debout et tient son rang grâce à la résistance de son peuple et à la solidité de ses institutions», parmi lesquelles l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, édifiée dans des moments d’extrême difficulté. Pour sa part, le général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), avait indiqué que chaque génération «a son combat» et que le combat de la jeunesse de l’ANP, et à travers eux les jeunes de toute l’Algérie, est de «poursuivre la marche et de sauvegarder l’indépendance de la Nation et sa souveraineté». Il a ajouté que «c’est un combat de conscience des plus dangereux, dans la mesure où il se tient à des niveaux immatériels, à l’image de la pensée et des valeurs, et sur le terrain de l’espace virtuel et intellectuel, au sein duquel sont employées les armes non conventionnelles, et où l’ennemi, souvent invisible et détenant des moyens d’influence sur la conscience individuelle et collective, est difficile à combattre, notamment dans un contexte d’une mondialisation dévastatrice». Il avait tenu, en cette occasion, à exhorter les jeunes à «s’armer de conscience, de savoir et de dévouement dans le travail et à serrer les rangs afin de remporter cette bataille et honorer la confiance placée en eux par leur peuple et être à la hauteur des exigences requises pour préserver le legs des chouhada de notre Glorieuse Révolution et du devoir national». Il avait appelé les jeunes à «assimiler les enjeux de cette bataille difficile, mais pas impossible, de comprendre ses dessous et de bien vous y préparer, en vous armant de conscience, de savoir et de travail assidu, tout en œuvrant, jour et nuit, à réunir toutes les capacités disponibles et à serrer les rangs, afin de remporter cette bataille dangereuse, relever ses défis et faire face à toutes ses formes militaires et psychologiques». Il faut dire qu’en cette conjoncture particulière et complexe, marquée par des mutations décisives aux plans régional et international, les Algériens sont plus que jamais appelés à réaffirmer leur aspiration à bâtir une Algérie prospère qui impose à tout un chacun de réhabiliter la valeur de l’effort et du travail, de veiller au renforcement de la sécurité nationale dans toutes ses dimensions face à tout imprévu ou urgence. Il s’agit aussi de veiller à l’unité des rangs, à conjuguer les efforts et renforcer le sens du devoir national et à assumer pleinement les responsabilités dans les différents secteurs et à tous les niveaux envers la nation et la patrie.
La bataille de la prise de conscience et la défense des intérêts de la nation doit englober toutes les composantes de la scène politique nationale et de la société civile, appelés à constituer un front uni afin de promouvoir la véritable image de l’Algérie à l’échelle nationale et internationale. Cet appel a été, encore une fois, lancé par plusieurs partis politiques qui estiment que le devoir de la défense des principes de souveraineté et de cohésion nationale, dont font preuve les différents acteurs nationaux, démontre leur adhésion indéfectible au renforcement des liens entre le citoyen et ses institutions, ainsi qu’à la préservation des acquis de la nouvelle Algérie forte et prospère. Le peuple algérien est appelé aussi à faire face aux campagnes de dénigrement et de désinformation, à visée néocolonialiste, qui se veulent aussi un moyen de pression pour dissuader notre pays à renoncer à ses positions fermes et pérennes en faveur des nobles causes dans le monde. Des guerres de 4e génération qui diffusent à outrance des fake news pour manipuler les opinions publiques afin de déstabiliser les sociétés, autant de plans macabres concoctés vainement par les ennemis de l’Algérie, à l’instar du makhzen et ses relais en s’attaquant à notre pays et son institution militaire, distillant de fausses informations, dérangés par nos grandes réalisations, l’union sacrée entre notre peuple et notre Armée nationale populaire, notre souveraineté et notre liberté de prise de décisions. Ceci, au moment où de nombreux acteurs de la scène politique nationale ont mis en garde contre une nouvelle arme employée contre l’Algérie, en l’occurrence des cyberattaques pilotées par des parties connues et d’autres occultes pour déstabiliser l’Algérie et son institution militaire en semant les graines de la méfiance au sein de la société et en entamant la confiance entre le peuple et l’armée. L’objectif est d’affaiblir l’Etat, en ce sens que l’Armée est l’élément de force de tout Etat.
T. Benslimane