Le Conseil supérieur de la magistrature a approuvé, lors de sa 2e session ordinaire pour l’année 2017, tenue, ce jeudi, à Alger, la nomination de 103 magistrats.
« Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, a présidé le 28 décembre 2017, la 2e session ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature pour l’année 2017, et ce, pour étudier l’ordre du jour finalisé par le bureau permanent du Conseil supérieur de la magistrature comportant, notamment, les questions liées à la carrière des magistrats dont la nomination, la mise en disponibilité et étude des recours». Abordant son ordre du jour, le Conseil a d’abord souligné «les avancées considérables et continues du secteur de la justice, source de fierté de la nation, et ce, en exécution du programme de son excellence monsieur le Président de la République, président du conseil supérieur de la magistrature, qui vise à consolider davantage les libertés individuelles et collectives, asseoir une justice proche du citoyen, simplifier les procédures et surtout protéger le magistrat contre toute forme de pression, le tout consacré par la Constitution de 2016». Concernant les recours introduits par les magistrats suite au dernier mouvement, le Conseil supérieur de la magistrature «a approuvé le projet établi par le bureau permanent après étude approfondie des demandes des magistrats au cas par cas, en prenant en compte surtout les cas sociaux et de santé ainsi que le rapprochement familial», relève le communiqué, soulignant que le conseil a, par la suite, examiné d’autres points inhérents à la carrière des magistrats. A la fin des travaux, les membres du conseil «ont félicité l’ensemble des magistrats pour leur dévouement dans leur noble mission dans l’intérêt des justiciables et de la nation, tout en leur souhaitons la pleine réussite».