Le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole a renouvelé sa confiance à son président Kali El Moumen.
Lors de l’Assemblée générale élective, tenue, samedi dans le cadre de l’application des recommandations des assisses nationales de l’agriculture, Kali s’est engagé à poursuivre les efforts pour la promotion et le développement de la filière à travers l’accompagnement et la prise en charge des intervenants. « Dans les prochains jours, le bureau national du Conseil sera installé. Ses 11 membres seront représentatifs des 4 régions », a-t-il annoncé. Selon lui, « une feuille de route sera élaborée et présentée par la suite au ministre». S’agissant des modalités et mesures à mettre en place et du rôle du conseil, il a précisé que « son plan d’action concernera et englobera différents intervenants en amont et en aval, publics et privés». Le Conseil est un espace de communication et de concertation pour faire des propositions afin de relever la production et atteindre les objectifs assignés par le gouvernement. « C’est une occasion pour nous de procéder à une réorganisation de la filière, en mettant en place une stratégie qui permettra de régulariser en amont et en aval le marché », a-t-il renchéri. Kali a en outre soulevé les problématiques de l’importation de l’aliment de volaille. « Il faut savoir que le maïs et le soja représentent 80% des composants de l’aliment. 6 millions de tonnes de maïs et 1,5 tonne de soja sont importés. Notre objectif est d’arriver à produire localement ces deux ingrédients », a-t-il suggéré. Selon lui, la valeur de la production avicole pour l’année 2017 s’élève à 228 milliards de DA dont 145 milliards pour les viandes blanches et 73 pour les œufs de consommation. « Les wilayas qui possèdent un potentiel important et qui assurent 70% de la production sont Batna, Bouira, Tlemcen ; Mascara, Oum El Bouaghi… », a-t-il souligné. S’agissant des quantités produites, il a indiqué que « celles-ci ont atteint 529 442 tonnes de viandes blanches et 6, 57 milliards d’unités d’œufs en 2017. « Pour l’année en cours, la production sera en hausse sensible », assène t-il confiant et déterminé. Le président du conseil a soutenu que l’objectif est d’arriver à une consommation individuelle de 30 kg/hab/an en 2018. « Il faut installer un système de régulation plus efficace et améliorer l’organisation de la filière de façon à arranger producteurs et consommateurs », a-t-il expliqué exhortant les jeunes qui exercent dans l’informel à s’intégrer dans la filière avicole pour exercer un cadre légal. Pour lui, « le régularisation de la filière passe par l’intégration de l’activité informelle ».
N.I
