Conseil de sécurité de l’ONU: Consultations privées sur les agressions sionistes contre Ghaza

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu, hier, des consultations à huis clos pour discuter de la situation à Ghaza après le bombardement par l’occupation de l’hôpital Al Shifa et les attaques continues contre le camp de réfugiés de Jabalia, rapporte l’agence de presse palestinienne, Wafa.

Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient Tor Wennesland, et le chef des affaires humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths, feront un exposé sur la situation humanitaire en Palestine occupée, notamment dans l’enclave palestinienne, en Cisjordanie et à Al Qods occupées. Dimanche, les chefs de 18 agences de l’ONU ont exprimé leur indignation face au bilan des victimes civiles à Ghaza dans la série d’agressions sionistes contre les palestiniens, réclamant un «cessez-le-feu humanitaire immédiat». Les dirigeants de ces organisations dont l’Unicef, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la santé ont déploré le bilan des victimes de l’agression sioniste contre Ghaza, qui se poursuit depuis le 7 octobre. A Ghaza, «une population entière est assiégée et attaquée, interdite d’accès aux (éléments) essentiels à la survie, (les habitants) sont bombardés à leur domicile, dans les abris, les hôpitaux et les lieux de culte. Cela est inacceptable», est-il écrit dans un communiqué commun, appelant à davantage de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant qui doivent être autorisés à entrer à Ghaza pour venir en aide à la population. «Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Trop c’est trop. Ceci doit cesser maintenant», ont-ils écrit dans le texte.

Agression sioniste : d’«intenses bombardements» sionistes visent Ghaza

Les forces sionistes menaient, dimanche soir, «d’intenses bombardements» autour de plusieurs hôpitaux dans le nord de la bande de Ghaza, alors que l’agression sioniste a déjà fait quelque 9883 martyrs. «Depuis plus d’une heure d’intenses bombardements ont lieu autour des hôpitaux», ont rapporté des médias. Des bombardements ont notamment eu lieu à proximité de l’hôpital Al Shifa, le plus grand de la bande de Ghaza, selon les mêmes sources. Juste avant ces frappes, les lignes téléphoniques et d’internet dans la bande de Ghaza ont été coupées par l’entité sioniste, pour la troisième fois depuis le début de l’agression sioniste. Quelque 9883 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 26 000 ont été blessés, depuis le début de l’agression sioniste contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie occupée.

Les chefs des grandes agences onusiennes réclament un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Ghaza

Les directeurs des principales agences de l’ONU ont publié, dimanche, un rare communiqué commun pour exprimer leur indignation face au bilan des victimes civiles à Ghaza et réclamer un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» dans l’agression sioniste contre les Palestiniens. «Depuis presque un mois, le monde observe la situation qui se déroule  dans le territoire palestinien occupé avec choc et horreur face au nombre (grandissant) de vies perdues et ravagées», ont écrit les chefs des agences onusiennes. Les dirigeants de 18 organisations dont l’Unicef, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la santé ont déploré le bilan des victimes de l’agression sioniste depuis le 7 octobre. 9770 personnes sont tombés en martyrs dont la moitié des enfants, selon des sources palestiniennes, dans les bombardements de l’occupant sioniste effectués sans cesse sur la bande de Ghaza depuis le début de l’agression. A Ghaza, «une population entière est assiégée et attaquée, interdite d’accès aux (éléments) essentiels à la survie, (les habitants) sont bombardés à leur domicile, dans les abris, les hôpitaux et les lieux de culte. Cela est inacceptable», est-il écrit dans le communiqué. Davantage de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant doit être autorisé à entrer dans la bande de Ghaza pour venir en aide à la population, ont-ils ajouté. «Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Trop c’est trop. Ceci doit cesser maintenant», ont-ils écrit dans le communiqué.

Le Croissant-Rouge palestinien exhorte la communauté internationale à intervenir en urgence pour protéger l’hôpital d’Al Qods

Le Croissant-Rouge palestinien (CRP) a exhorté, dimanche, la communauté internationale à intervenir en urgence pour protéger le personnel de l’hôpital d’Al Qods, ses 500 patients et plus de 14 000 déplacés, dont une majorité d’enfants et de femmes, qui y ont trouvé refuge, alors que les forces d’occupation intensifient leurs bombardements aux abords de l’établissement, faisant plusieurs blessés. «Les forces d’occupation ont intensifié, dès les premières heures ce matin, leurs bombardement aux abords de l’hôpital d’Al Qods à Tel Al Hawa (Ghaza)», a indiqué à l’APS la porte-parole du CRP, Nebal Farsakh, expliquant que les ambulanciers ne peuvent même pas aller secourir les blessés en raison de l’intensité des frappes. «Les forces d’occupation ciblent l’hôpital depuis plus d’une semaine, mais les bombardements d’aujourd’hui sont les plus intenses enregistrés», a dit Nebal Farsakh, précisant que «les frappes ont fait plusieurs blessés, dont au moins quatre dans un état grave parmi les déplacés ayant trouvé refuge dans l’établissement, qui ont reçu des éclats d’obus et des bris de verre, et deux patients, dont un dans l’unité des soins intensifs».  L’hôpital a également subi de «graves dégâts au niveau de l’unité des soins intensifs et aux troisième et quatrième étages», a-t-elle ajouté, prévenant que l’établissement pourrait subir une frappe directe si les violents bombardements se poursuivent. A cette heure, tous les accès sont coupés, ce qui complique énormément, voire rend impossible le travail des équipes sur place, a déploré l’intervenante. «Les violents bombardements aux abords de l’hôpital se poursuivent sans arrêt et se rapprochent de plus en plus de l’établissement, qui risque à tout moment d’être ciblé directement», a averti la porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, exhortant la communauté internationale à intervenir en urgence et sans délai pour protéger le personnel de l’hôpital, ses 500 patients et plus de 14 000 déplacés, dont une majorité d’enfants et de femmes, qui y ont trouvé refuge.

32 journalistes tombent en martyrs à Ghaza

Au moins 32 journalistes sont tombés en martyrs depuis le déclenchement de l’agression sioniste à Ghaza, le 7 octobre dernier, a déclaré, lundi, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Dans un communiqué, l’organisation qui défend la liberté de la presse, basée à New York, a déclaré que parmi les victimes figurent 31 journalistes palestiniens et un Libanais. Un précédent bilan a fait état de 25 morts. L’organisation a fait état de 8 journalistes blessés, 3 autres portés disparus et 8 journalistes arrêtés. «L’«agression sioniste contre Ghaza est devenue la période de quatre semaines la plus meurtrière pour les journalistes couvrant les attaques depuis que le CPJ a commencé à documenter les décès de journalistes en 1992», a fait savoir l’organisation. Le CPJ a déclaré qu’il enquêtait également sur de nombreuses informations faisant état d’autres journalistes tués, portés disparus, détenus, blessés ou menacés, ainsi que sur les dommages causés aux bureaux des médias et aux maisons des journalistes. «Le CPJ souligne que les journalistes sont des civils qui accomplissent un travail important en temps de crise et ne doivent pas être la cible des parties belligérantes», a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du CPJ. L’armée d’occupation sioniste mène toujours des attaques aériennes et terrestres contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier.

Le nombre d’employés de l’UNRWA tués dans la bande de Ghaza s’élève à 88

Le nombre d’employés de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) tués depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza s’élève à 88, a indiqué, lundi, un communiqué publié par le Comité permanent inter-organisations. «De nombreux travailleurs humanitaires ont été tués depuis le 7 octobre, dont 88 employés de l’UNRWA. Il s’agit de la plus grande perte de vies humaines jamais subie par l’ONU dans un seul conflit (…)», est-il indiqué dans le texte signé par le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, par la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, par le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, ainsi que par la directrice exécutive de l’Unicef, Catherine Russell. Les fonctionnaires ont également souligné l’importance de fournir à la bande de Ghaza suffisamment d’eau, de nourriture, de médicaments et de carburant, et ont exigé la protection des infrastructures civiles, y compris les hôpitaux, les abris et les écoles. «Nous avons besoin d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Cela fait 30 jours. Cela suffit. Cela doit cesser maintenant», ont insistés les chefs des agences humanitaires.

Arrestation d’Ahed Tamimi par l’armée d’occupation sioniste à Ramallah

Les forces d’occupation sioniste ont arrêté, lundi à l’aube, Ahed Tamimi (23 ans) dans la ville de Nabi Saleh, à l’ouest de Ramallah, en Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. Nariman Tamimi, la mère d’Ahed, a déclaré que des soldats de l’armée d’occupation sioniste ont fait une descente au domicile d’Ahed, lauréate du prix Handala du Courage, et l’ont arrêtée après avoir fouillé et vandalisé la maison de sa famille et confisqué les téléphones portables. Les soldats d’occupation sioniste avaient arrêté Tamimi en 2017 et l’avaient emprisonnée pendant 8 mois. Les forces d’occupation sioniste avaient déjà arrêté le père d’Ahed il y a quelques jours dans son domicile. Le père, la mère et les frères et sœurs de la jeune fille ont été arrêtés et blessés à plusieurs reprises par l’armée d’occupation sioniste. Depuis son enfance, Ahed Tamimi a été blessée à trois reprises par les balles de l’occupation sioniste, en plus d’une fracture infligée à la main. Diverses zones de Cisjordanie et d’Al Qods sont le théâtre, quotidiennement, de raids et d’incursions de l’armée d’occupation sioniste dans les villes et les villages, qui provoquent des affrontements, des arrestations, des tirs à balles réelles et en caoutchouc et des bombes lacrymogènes contre la jeunesse palestinienne.

«Nous voulons pousser la CPI à appliquer le droit international face à la puissance des armes»

L’avocat Gilles Devers a indiqué, dimanche, que le but de la plainte qui sera déposée, jeudi, devant la Cour pénale internationale (CPI) contre les crimes de l’entité sioniste à Ghaza par un panel de barreaux de plusieurs pays, dont l’Algérie, des représentants de la société civile et des ONG, est «de pousser la CPI à appliquer le droit international face à la puissance des armes et de l’argent». «Cette plainte a pour but de demander, d’une part, au procureur de la CPI d’user des prérogatives de son instance, afin d’imposer le droit international et celui des minorités face à la puissance des armes et de l’argent qui est en train de commettre un véritable génocide contre les Palestiniens, et d’autre part, de dire aux Palestiniens qu’ils ne sont pas seuls face à la barbarie» des Sionistes, a précisé l’avocat dans une déclaration à l’APS, notant que de telles démarches ont déjà fait bouger la CPI concernant d’autres conflits dans d’autres régions. Selon Me Devers, «les initiateurs de cette démarche ont tenu compte de plusieurs paramètres pour rédiger cette plainte, dont les définitions légales du concept de -génocide- et de -jurisprudence-». Précisant qu’il y a deux types de génocide, à savoir le génocide par extermination (liquidation physique et immédiate) et celui qui consiste à briser les conditions de vie des personnes avec un discours deshumanisant, l’avocat a indiqué que les initiateurs de cette plainte ont centré leur plaidoyer sur la deuxième définition. Il relève, à cet égard, que le deuxième type du génocide est le plus grave, «car c’est un génocide qui vise à placer les populations en dehors de l’humanité et de leur faire comprendre qu’ils n’ont plus leur destin entre leurs mains et ça s’accompagne d’un discours déshumanisant». «Dans ce type de génocide, il y a la privation de soins, la privation des aliments, la privation de l’énergie, la destruction de maisons, les déplacements forcés des populations, les bombardements contre des civils, le transfert des populations. Ces éléments sont tous accompagnés d’une volonté de -casser- le groupe, c’est-à-dire qu’on ne se prend pas à telle ou telle personne, mais qu’on s’en prend globalement au groupe pour lui faire comprendre qu’il n’a plus sa place et il doit partir», a expliqué l’avocat des justes causes. «L’occupant dans ce type de génocide vise à travers cette politique à priver le peuple de son droit à l’autodétermination», a-t-il insisté. Soulignant que «les Palestiniens ont le droit de se défendre», l’avocat Gilles Devers a noté que l’entité sioniste «est hors la loi sur toute la ligne, et ce, dès le début». Pour le juriste, l’entité sioniste ne fait actuellement à Ghaza «que reprendre ses vieux crimes et défiance pour la légalité internationale», rappelant qu’en 1948 déjà, elle avait chassé quelque 750 000 Palestiniens de leurs terres.