Conseil de la nation: Les jugements et les appréciations des institutions internationales contre l’Algérie sont «inacceptables»

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Le Bureau du Conseil de la nation a jugé, hier, «inacceptable» et «sans valeur aucune» les jugements et les appréciations de ces institutions internationales et régionales dont les dessins inavoués contre l’Algérie sont connus, les invitant à revoir cette politique du «double face» qu’elle applique vis-à-vis des questions d’ordre international.

Lors d’une réunion élargie aux présidents des groupes parlementaires et au Questeur, présidée par le président du Conseil, Salah Goudjil, le Bureau du Conseil de la nation a tenu à rappeler «le droit naturel de l’Algérie à exercer sa souveraineté et ses choix en matière de politique intérieure et extérieure, ainsi que son droit d’user de tous les moyens possibles afin de préserver sa sécurité nationale dans le strict respect des lois et du principe de protection des droits de l’homme et des libertés individuelles et collectives confortés par la Constitution de 2020». Le Bureau «réprouve, avec vigueur, toutes les pratiques et tous les agissements émanant d’institutions internationales et régionales dont les desseins inavoués sont connus, ainsi que leurs allégeances et tendances, qui font fi des critères et des règles d’objectivité et de neutralité et du principe de non-ingérence dans les affaires internes d’un pays souverain quand il s’agit de l’Algérie», considérant que «les jugements et appréciations de ces institutions sont inacceptables et sans valeur aucune». Ces institutions sont appelées à revoir cette politique du «double face» et de «deux poids, deux mesures» qu’elle applique vis-à-vis des questions d’ordre international. «Ces institutions, qui optent pour un silence que l’on peut qualifier de complice à l’égard des crimes de guerre commis par l’occupant sioniste contre le peuple palestinien frère et contre les journalistes, dont il veut faire taire la voix afin de couvrir ses crimes odieux», soulignant que ces institutions «se font le porte-voix des allégations concernant la situation des droits de l’homme dans d’autres pays dont le dernier en date est l’Algérie». Le Conseil de la nation les invite à «orienter et à braquer leur regard vers d’autres capitales au lieu de se focaliser sur quelques-unes et le détourner quand il s’agit de certains autres». A la veille du lancement de la campagne électorale des législatives du 12 juin, le Bureau du Conseil de la nation «tient à faire part de sa satisfaction quant au rythme et à la cadence avec lesquels se prépare le prochain scrutin qui a été couronné, hier, par la signature par les partis politiques d’une charte de déontologie électorale», considérant que cette charte est en mesure d’«établir des règles de respect entre les candidats en lice, ainsi que l’observance et la stricte soumission aux lois et aux textes d’application régissant les élections et les campagnes électorales». Le Conseil de la nation appelle, à cette occasion, les citoyens à «œuvrer à la réussite du processus démocratique afin d’apporter leur contribution à la nouvelle République dont le Président Abdelmadjid Tebboune a entamé l’édification en y mettant en place les jalons». Quant aux décisions prises par le dernier Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune, président de la République, le Conseil de la nation a tenu à «exprimer sa profonde satisfaction», estimant que ce sont des décisions à même de «relancer et de permettre l’exécution avec célérité des plans économiques à travers notamment le lancement de projets stratégiques dans les secteurs productifs», souligne le communiqué. Par ailleurs, le Conseil salue «les mesures prises en faveur d’un retour progressif à la vie normale, tout en appliquant un protocole sanitaire sévère. Une décision favorablement accueillie par les citoyens». Le Conseil saisit l’opportunité de la célébration de la Journée nationale de l’étudiant, coïncidant avec le 19 mai de chaque année pour adresser ses félicitations aux étudiants, à l’occasion du 65e anniversaire de leur journée nationale, tout en se remémorant fidèlement et en faisant preuve de reconnaissance à l’égard de ses étapes et pages glorieuses de notre Révolution, avec tout ce qu’elle symbolise comme idéaux et principes, et ce, dans le strict respect des sacrifices consentis par les glorieux martyrs et en reconnaissance à leur mémoire devant laquelle on ne peut que s’incliner dans la dévotion et le recueillement. Concernant la validation du mandat de  Mostefa Boudina, le nouveau membre du Conseil de la nation, désigné par le président de la République au Conseil de la nation au titre du Tiers présidentiel, le Bureau du Conseil de la nation a décidé de «transférer la question à la commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial afin d’élaborer son rapport qui sera présenté lors de la plénière, prévue à cet effet, aux membres du Conseil pour adoption». Par ailleurs, et après étude de la situation des questions orales et écrites qui lui ont été transmises, le Bureau du Conseil de la nation a décidé de «transmettre quatre  questions orales et deux questions écrites au Gouvernement, car elles remplissent les conditions réglementaires requises». Pour ce qui est des procédures liées à l’élaboration du projet de budget du Conseil de la nation pour l’exercice 2022, et après avoir entendu l’exposé présenté par  Mohamed Drissi Dada, Secrétaire général du Conseil, concernant les mesures à respecter dans l’élaboration du projet de budget, le président du Conseil de la nation, M. Goudjil, «a donné ses instructions aux services administratifs du Conseil quant à la nécessité de prendre en considération la situation qui prévaut dans le pays sur les plans économique et sanitaire lors de la confection ce projet».

Ahmed Itchiran / Ag.