Conseil de la nation: «La solution de la question sahraouie passe par un référendum équitable et transparent»

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Le Conseil de la nation, sous la présidence de Salah Goudjil, a affirmé, jeudi, que la solution de la question du Sahara Occidental passe par un référendum équitable et transparent, sous la supervision et la responsabilité des Nations Unies.

« Le Conseil de la Nation renouvelle son attachement ferme à la conviction selon laquelle la question du Sahara Occidental ne saurait trouver de solution durable et juste que par l’exercice, par le vaillant peuple sahraoui, de son droit à l’autodétermination, à travers un référendum équitable et transparent, sous la supervision et la responsabilité des Nations Unies », indique un communiqué du Conseil.

Un cas de décolonisation

Le Conseil de la nation considère que « la confirmation par le Département d’Etat américain de la position des Etats Unis d’Amérique concernant la juste cause sahraouie constitue un écart par rapport à la légalité internationale, laquelle devrait être respectée, de surcroît, par un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ». « Cette position ne fera qu’alimenter les ambitions colonialistes du régime marocain, en lui offrant des victoires illusoires qui ne sauraient altérer les vérités historiques, ni détourner le cours inévitable de l’Histoire, laquelle rejette et méprise le colonialisme, aussi longtemps qu’il perdure ». Le Conseil de la nation estime, en outre, que cette même position « compromettra également les efforts internationaux visant à promouvoir des solutions onusiennes et à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément au cadre légal convenu, à savoir le plan de règlement onusien de 1991 ». S’appuyant sur la position de l’Etat algérien exprimée dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, rendu public le mercredi 9 avril 2025, le Conseil insiste sur le fait que la question sahraouie est de « nature juridique, unique et incontestable ». « Il s’agit d’un cas de décolonisation, comme l’affirment toutes les résolutions internationales et régionales pertinentes », note la même source, précisant que cette question « est inscrite en tant que telle à l’agenda de la Quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que dans ses résolutions consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

L’opposant malien Sacko accuse Goïta de faire diversion par ses provocations contre l’Algérie

Le président du Parti social démocrate (PSDA) du Mali, Ismaël Sacko, a sévèrement critique le chef de la junte militaire Assimi Goïta, qu’il accuse de faire diversion en multipliant les provocations contre l’Algérie. « Assimi Goïta ne veut pas aller aux élections, pour se maintenir au pouvoir il cherche à créer des crises à gauche et à droite. Il est incapable de résorber la crise du nord et maintenant il s’en prendre à un allié important du Mali qui est l’Algérie », a dénoncé l’opposant malien, qui vit en exil, sur Ifrikya FMM. « Les liens historiques et ancestraux qui unissent les peuples malien et algerien », M. Ismaël Sacko estime que « l’Algérie est étrangère à cette histoire de terrorisme au Mali et que c’est plutôt Assimi Goïta lui-même qui a recruté des mercenaires qui agissent sans loi ni foi, qui abattent et tuent, violent, volent, détruisent et assassinent des femmes et des enfants, éventrent des femmes et des enfants et sont à l’origine de la plupart des charniers au nord du Mali. Donc, pour nous maliens »,   a souligné le président du parti PpSDA. « C’est Assimi Goïta et ses compagnons qui sont les vrais terroristes, parce qu’ils terrorisent le peuple malien. Donc, la définition du terrorisme s’applique plutôt à Assimi Goïta et non pas à l’Algérie»,a-t-il ajouté à l’émission « Entretien spécial » de Radio Ifrikya FM. Ismaël Sacko décrit un climat de terreur au Mali : « les voix dissonantes sont bâillonnées, nous avons des camarades qui sont enlevés, emmenés dans des endroits inconnus et torturés. La junte tortionnaire d’Assimi Goïta veut mettre fin à l’existence des partis politiques. Nous sommes dans une dictature militaire ou le peuple n’a plus son mot à dire, malgré cela le peuple malien a décidé de parler, de briser le silence et de plus en plus des voix s’élèvent sur les réseaux sociaux et à l’intérieur du Mali ».  « Assimi Goïta est devenu un despote obscurantiste qui est mal aimé et impopulaire », a conclu M. Ismaël Sacko.

T.M

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